Grand Prix du Brésil 2014 : Nico Rosberg (Mercedes) logiquement en pole

Nico Rosberg essaie encore, et plutôt bien. Samedi, à Sao Paulo, il s'est assuré la pole position du Grand Prix du Brésil, sa dixième de la saison, sa quatorzième en carrière. Défait en course par son coéquipier Lewis Hamilton lors des cinq derniers grands prix, l'Allemand a assuré après son nouvel exploit avoir abordé la 18e et avant dernière manche du Mondial "avec optimisme". Et ça s'est vu. Au point de devenir le premier pilote à dominer cette saison toutes les sessions libres et parties de qualification d'un grand prix.

En tête pour 0"029 devant son partenaire de Mercedes lors du premier run en Q3, il a relevé le défi de l'autodrome Carlos Pace d'Interlagos en progressant lors de son second tour chrono. En battant le Britannique de 0"033 pour fixer la marque à 1'10"023.

"Ce sera du travail parfait si seulement si ça se passe bien dimanche. La pole position c'est bien pour commencer, mais il faut la transformer en course, pas comme à Austin", a réagi Rosberg.

"Nico a fait un très bon tour", a commenté Hamilton, à ses côtés en conférence de presse. "J'ai perdu un peu de temps dans le virage n°10, et peut-être dans le n°1 aussi. Bien sûr la pole positionest la meilleure place, mais il y aura certainement plus d'excitation dimanche avec les arrêts au stand. Je veux gagner", a-t-il prévenu.

Felipe Massa (Williams), seul pilote capable de défaire cette année les Mercedes le samedi, a fini au troisième rang, à 0"224. "Je suis très ému de me retrouver, ici au Brésil, avec une voiture compétitive et de débuter dans le Top 3", a-t-il dit. "Je n'ai pu tirer le maximum de la puissance de la voiture. Je me suis retrouvé dans le trafic avec Magnussen, notamment, et je n'ai pu améliorer. J'espérais progresser avec mon second train mais cela n'aurait pas suffi pour battre les Mercedes."

Valtteri Bottas a assuré le tir groupé de Grove en signant le quatrième chrono, à 0"282, et le possible futur retraité Jenson Button (McLaren) a complété le Top 5 des moteurs Mercedes, à 0"907.

Accusé de "piloter le coude à la portière" depuis l'annonce de son départ de Red Bull, Sebastian Vettel a répondu à Cyril Abitboul, le directeur général de Renault Sport F1, en se plaçant pour la première fois du week-end sa RB10 devant celle de Daniel Ricciardo. Au sixième niveau.