Hamilton maudit à Interlagos, Verstappen prêt à tout, pluie.. : les clés de la course à Sao Paulo
Mis à jour 12/11/2016 à 23:03 GMT+1
GRAND PRIX DU BRESIL- Lewis Hamilton (Mercedes) part en pole à 17h00 à Sao Paulo mais on sait qu'il n'y a jamais gagné. Derrière lui, Nico Rosberg (Mercedes) a (encore) tout à craindre de Max Verstappen (Red Bull), surtout s'il pleut... Voici les enjeux de la 20e manche du Mondial.
L'homme de la pole position : Lewis Hamilton
Le Britannique a vu Nico Rosberg lui passer devant pour un rien (0"093) lors des derniers essais libres mais il est ensuite parvenu à restaurer son autorité jusqu'au terme de la Q3. Avec deux atouts déterminants : un set-up axé sur les secteurs 2 et 3 et un passage très agressif sur la bordure de l'avant dernier virage.
Cette 60e pole position n'est qu'une promesse tant il a connu des difficultés cette année aux départs mais elle a l'énorme avantage de mettre une grosse pression sur Nico Rosberg.
Le performer : Kimi Räikkönen
Le Finlandais est sorti de nulle part pour coiffer Max Verstappen (Red Bull). Il s'est loupé au fameux virage n°8, un freinage peu évident en montée, et il a jugé son tour "assez moyen". Une double satisfaction quand même : ça fait quatre fois qu'il tape Sebastian Vettel en qualification et la parité est désormais de mise : 10-10 !
La surprise de samedi à confirmer : Romain Grosjean
La Haas du Français qualifiée septième, c'était la grosse cote. Elle correspond à la meilleure place de grille dans la courte histoire de l'écurie américaine.
La déception : Felipe Massa
Le Brésilien est bien en tournée d'adieu. Qualifié 13e, il a été content d'entendre son nom scandé... 17-3 en sa défaveur en qualification face à Valtteri Bottas, le bilan est quand même pathétique.
La série en cours
Lors des trois dernières éditions, le pilote parti de la pole position a gagné : Sebastian Vettel (Red Bull) en 2013 et Nico Rosberg (Mercedes) en 2014 et 2015.
Le truc qu'il n'aime pas qu'on lui rappelle
Lewis Hamilton est malchanceux à Interlagos : il n'y a jamais gagné et y compte trois abandons en neuf apparitions.
A quoi va ressembler le Grand Prix : Un festival de dépassements… s'il pleut
Le départ est l'un des plus excitants de la saison car si les pilotes situés sur la rangée impaire de la grille sont sur la meilleure trajectoire pour enrouler le premier virage, quelques-uns se jetteront encore à l'intérieur pour faire un gros coup. Ou un carton.
Dans ces conditions, on n'aimerait pas être à la place de Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes), d'autant que Max Verstappen (Red Bull) n'a pas été impressionné par l'appel de Toto Wolff cette semaine à papa Jos. "On n'est pas ici pour courir pour Mercedes", a prévenu le Néerlandais, qui avait frotté les roues de Nico Rosberg dès le coup d'envoi au Mexique.
En cas d'orage, ça dépassera dans tous les sens : la version "pluie" du Grand Prix avait offert pas moins de 144 dépassements en 2012 ! En revanche, sur le sec le chiffre est deux à quatre fois moindre. Et pour les manouvres, il ne faut pas chercher très loin : c'est au bout des 1394 mètres de ligne droite - ou assimilés - que ça se conclut généralement, au n°1. Même s'il y a une autre zone DRS sur le rectiligne entre les virages 3 et 4.
Enfin, n'oublions pas l'essentiel : Nico Rosberg peut être titré sur ce circuit qui a déjà soldé six championnats (2005-2009 et 2012).
La décla : Helmut Marko
"Appeler le père d'un pilote pour le manipuler n'est absolument pas correct."
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