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FORMULE 1 - Lewis Hamilton (Mercedes) "comme à l'époque du karting"

Julien Pereira

Mis à jour 12/11/2017 à 22:11 GMT+1

GRAND PRIX DU BRÉSIL - Auteur d'une course remarquable, Lewis Hamilton (Mercedes) a pris énormément de plaisir, ce dimanche, à Interlagos. Même en s'élançant depuis la voie des stands.

Lewis Hamilton (Mercedes) avait le sourire après le Grand Prix du Brésil 2017

Crédit: Getty Images

Lewis Hamilton (Mercedes) est toujours le grand gagnant. Même sans gagner. Deux semaines après avoir été sacré, au Mexique, en bouclant l'épreuve à une inhabituelle neuvième place, le Britannique a probablement été le vainqueur moral du Grand Prix du Brésil, ce dimanche. Parce qu'il l'a éclaboussé de son talent et de sa supériorité. Et même s'il a échoué au pied d'un podium qu'il aurait certainement mérité.
Le Britannique sait réparer ses erreurs. Élancé depuis la voie des stands - Mercedes ayant sorti sa monoplace du régime du parc fermé, d'abord pour corriger les dégâts, ensuite pour y insérer un nouveau moteur - "King Lewis" a offert un récital sur le circuit qui lui a offert tant de paradoxes. Interlagos, c'est le tracé de son idole, Ayrton Senna. C'est aussi l'un des rares où il n'a gagné qu'une seule fois. C'était il y a un an, à la fin d'une saison où le sacre lui a échappé.

"Il n'y a pas de place pour l'erreur quand on veut être le meilleur"

Par ses dévers et sa faible longueur, le circuit Carlos Pace est plus punitif que beaucoup d'autres. Comprenez : une erreur infime y provoque parfois de gigantesques conséquences. Et comme il n'est jamais trop tard pour s'instruire, Hamilton l'a appris à ses dépens, à 32 ans, samedi, aux abords d'un virage n°7 où tant d'autres ont été coupables avant lui. Oui mais voilà, "il n'y a pas de place pour l'erreur quand on veut être le meilleur", a-t-il lui même avoué.
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Lewis Hamilton (Mercedes) à l'attaque lors du Grand Prix du Brésil 2017

Crédit: Getty Images

Certes. Mais la perfection n'existe pas, surtout pas pour un pilote de F1. Au fond, le plus important est peut-être de savoir rattraper ses ratés. "Ce matin, quand je me suis levé, mon but était de me racheter et de rendre l'équipe fière", a confié le quadruple champion du monde, après la course, dans le parc fermé. Et à voir le sourire de Toto Wolff, boss de l'écurie, après une course où Mercedes n'a pas trusté la plus haute marche du podium, le génie de Stevenage a rempli sa mission.

"J'ai vu Vettel et je me suis dit : 'ah, si seulement'" !

Cinquième après 21 tours, leader costaud avec des pneus cloqués après la vague de ravitaillement, quatrième dans les échappements de Kimi Räikkönen (Ferrari) et à 5"468 du vainqueur sur la ligne d'arrivée, le n°44 s'est bien amusé. "C'était fun ! Cela m'a rappelé l'époque du karting, quand je partais du fond de grille, a assuré l'Anglais. J'ai aimé cette course et les batailles. J'espère que cela continue de montrer à tout le monde que j'ai beaucoup d'ardeur."
A ses yeux, il y a probablement des places de quatrième bien plus excitantes que des podiums, surtout lorsque le principal enjeu a déjà été réglé. Celle de ce dimanche entre dans cette catégorie. Mais si elle lui a offert, aussi, une once de frustration : "Il m'a manqué des pneus à la fin. Je me suis donné à fond pour rattraper les gars devant. Et quand j'ai passé la ligne, j'ai vu Sebastian (Vettel) et je me suis dit 'ah, si seulement !'"
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Lewis Hamilton (Mercedes) lors du Grand Prix du Brésil 2017

Crédit: Getty Images

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