Grand Prix du Canada 2014 : on va en parler à Montréal

Lewis Hamilton l'a assuré : lui et Nico Rosberg sont "toujours amis". A vérifier en piste à l'occasion de ce septième opus du duel...

Le propulseur français ne fonctionnait pas à 100% jusqu'alors, pour limiter les risques liés à sa fiabilité. Le Québec va refermer cette période. "Pour la première fois de la saison, nous allons pouvoir véritablement nous mesurer à la concurrence", a annoncé Rémi Taffin, directeur des activités piste de Renault, qui motorise Red Bull, Toro Rosso, Lotus et Caterham. Viry-Châtillon introduit ce week-end des développements qui améliorent la fiabilité du groupe propulseur. Des mises à jour de logiciels gages d'une plus grande souplesse et d'une meilleure gestion de l'énergie font partie de la révision.

Le circuit Gilles-Villeneuve sera un enjeu aussi pour les turbo. "Les zones de freinage appuyé - notamment les différentes épingles et chicanes - entraîneront une augmentation de la consommation d'essence, et la limite des 100 kg de carburant risque de ne pas être suffisante durant la course. La récupération d'énergie jouera alors un rôle crucial pendant le grand prix", souligne Rémi Taffin.

Fernando Alonso (Ferrari) : "Nous devons continuer de nous battre pour des objectifs importants et nous avons des buts à atteindre cette année. Cependant, nous ne devons pas compromettre le projet de l'année prochaine. Nous devons poursuivre le développement de 2014 car beaucoup de choses compteront pour l'année prochaine. Mais s'il y a quelque chose de fondamental pour l'an prochain qui demande du temps, nous ne devrons pas le sacrifier. Depuis que Marco Mattiacci est arrivé, tout avance dans la bonne direction. Il a une bonne vision et une approche intelligente, aussi bien pour cette année que pour l'an prochain."

13 interventions de la voiture de sécurité entre 2004 et 2013.

A Lewis Hamilton : sa bourde de 2008 lorsqu'il avait percuté Kimi Räikkönen (Ferrari), qui attendait devant le feu rouge en bout de pit lane.

Nico Rosberg a repris la place de numéro un mondial en gagnant à Monaco, avec 4 points d'avance sur Lewis Hamilton. Fernando Alonso (Ferrari) est troisième et déjà sans illusion, avec 61 points au compteur. Chez les Constructeurs, la razzia de Mercedes s'est poursuivie en principauté. Avec 240 points sur 258 possibles, l'équipe de Brackley compte plus de points que Red Bul (99) et Ferrari (78) réunis.