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Lewis Hamilton (Mercedes) : "Je ne me suis jamais vraiment senti en danger"

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/06/2015 à 00:44 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - Lewis Hamilton (Mercedes) a gagné sans aller à la limite, dimanche à Montréal. Il en avait "encore sous le pied, en cas de besoin", a-t-il assuré.

Lewis Hamilton (Mercedes), vainqueur du Grand Prix du Canada 2015

Crédit: AFP

Qu'est-ce que ça fait de gagner encore ici ?
Lewis Hamilton : J'adore ce circuit et j'adore la ville de Montréal. C'était un week-end fantastique et c'est super d'être de retour sur la plus haute marche. Je ne pense pas avoir eu le meilleur équilibre avec la voiture pendant la course, j'ai eu globalement beaucoup de sous-virage mais je ne me suis jamais vraiment senti sous pression. Nico était rapide mais j'ai senti que j'avais tout sous contrôle et que j'en avais encore sous le pied en cas de besoin, donc je ne me suis jamais vraiment senti en danger. C'était une super course, je ne sais pas si c'était agréable à regarder mais j'ai senti que c'était intense et j'ai vraiment apprécié. C'est ma quatrième victoire au Canada, j'adore ce circuit où il faut toujours attaquer, être rapide mais aussi bien freiner. Le freinage a toujours été l'un de mes points forts, donc je pense que c'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai encore été bon ici, en pilotant tout près du mur et sur les vibreurs. C'est une piste qui me fait un peu penser à un circuit de karting.
Dans quel état d'esprit abordiez-vous cette course après un week-end monégasque compliqué ?
L.H. : Il fallait venir ici et faire tout ce qu'on avait à faire, j'avais besoin de cette victoire après Monaco. J'ai le soutien le plus incroyable de la part des fans. J'ai rencontré quelques vibrations, surtout à la fin, qui ont parfois entraîné des blocages de roues, mais rien de très sérieux, et cela ne m'a pas posé de problème. Je suis heureux d'être revenu dans le coup. Je suis fier de l'équipe et je veux dédier cette victoire au père de mon ingénieur Bonno (Pete Bonnington). Je sais qu'il traverse une période délicate et il a quand même réalisé un travail formidable.
Après votre arrêt au stand, Rosberg s'est rapproché. Il est d'ailleurs entré dans la zone de DRS. Que s'est-il alors passé ?
L.H. : Nico était dans mes rétroviseurs et il était en mesure d'économiser du carburant. Naturellement, quand on est derrière quelqu'un, on consomme moins d'essence. Et de mon côté, je pensais en avoir assez sauvegardé mais j'avais besoin d'en économiser davantage donc durant cette période, je me suis concentré essentiellement sur la gestion du carburant. Si j'avais pu être rapide de un ou deux dixièmes, cela aurait été idéal et j'ai essayé de le faire. Je voulais surtout ramener la voiture à la maison en toute sécurité.
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