Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Mercedes doit résoudre l'équation des pneus au plus vite

ParAFP

Publié 08/06/2017 à 14:41 GMT+2

GRAND PRIX DU CANADA - En proie à des problèmes d'exploitation des pneus, Mercedes ignore comment répliquer à Ferrari. Le week-end à Montréal s'annonce donc difficile.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Espagne 2017

Crédit: Getty Images

Fortement bousculé par Ferrari depuis le début de ma saison 2017 de F1, Mercedes doit régler ses problèmes de pneumatiques, pour l'instant inexpliqués, dès le GP du Canada ce week-end sous peine d'ouvrir une crise plus profonde. "C'est douloureux, mais nous ne sommes plus les favoris de ce championnat", a commenté Toto Wolff, le directeur d'équipe, à l'issue du Grand Prix de Monaco remporté par l'Allemand Sebastian Vettel devant son coéquipier Finlandais Kimi Raïkkönen. Le podium monégasque était le quatrième depuis 2013 à ne pas accueillir de pilote Mercedes.
En principauté, son écurie a non seulement certes perdu la tête du classement des constructeurs, mais aussi et surtout une bonne part de ses illusions. Si Hamilton, parti en 13e position, est rentré dans les points avec une septième place, pour la deuxième fois en trois courses sa Mercedes a éprouvé de grosses difficultés lorsqu'elle était chaussée de gommes "ultra tendre". Alors que la marque à l'étoile pensait avoir avancé sur cette problématique durant les essais de Bahreïn mi-avril, le difficile week-end en principauté l'a ramené à la cruelle vérité.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2017
Soucieux de ne pas laisser Vettel s'échapper au classement, Hamilton aborde avec angoisse Montréal puis Bakou dans 15 jours, deux tracés comportant peu de virages rapides et ne permettant donc pas de porter aisément les pneus à la bonne température. "Ce qui ne me rassure pas, c'est que nous aurons les mêmes gommes au Canada qu'à Monaco", a expliqué le Britannique.

Lauda tire la sonnette d'alarme

"Pour l'instant, l' "ultra tendre" nous pose un vrai problème, c'est principalement ce que nous devons tenter de résoudre ces jours-ci avec les ingénieurs", a-t-il annoncé. "Il s'agit juste d'amener les pneus à la température optimale dans la bonne fenêtre", a indiqué Wolff. Plus facile à dire qu'à faire tant la perplexité sur ce sujet semble s'être emparé de l'écurie de Brackley.
Dotée d'une belle pointe de vitesse, la W08 se comporte "un peu comme une diva", reconnaît le patron autrichien des Flèches d'argent. A Singapour en 2015, les Mercedes d'Hamilton et Rosberg, alors bien supérieures, avaient ainsi inexplicablement été incapables de suivre le rythme des Ferrari, tant en qualifications qu'en course.
"Ferrari est capable, contrairement à nous, d'être constant du début à la fin de la course, et leurs deux pilotes ont un rendement identique, qu'il soit bon ou mauvais", a analysé Wolff. Car le Finlandais Valtteri Bottas ne semble pas affligé dans des proportions semblables comparé à son équipier. "Nous devons trouver une solution", a renchéri Niki Lauda, le président non-exécutif de l'écurie, qui a tiré publiquement la sonnette d'alarme en se fendant d'une prédiction bien pessimiste.
Selon lui, "une chose est claire : Vettel doit abandonner au moins une fois, ou alors c'en est fini" des espoirs de titre d'Hamilton. "Ferrari est actuellement dans une meilleure dynamique", juge le triple champion du monde (1975, 1977 et 1984), qui a remporté deux titres avec la Scuderia.
Valtteri Bottas (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Espagne 2017
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité