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364 km/h pointe, météo instable, usure des pneus... : les clés de la course à Mexico

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/11/2015 à 12:46 GMT+1

FORMULE 1 - Des moteurs Renault qui tirent leur épingle du jeu, la Vmax désacralisée, une stratégie à s'arracher les cheveux : voici ce qui se dessine pour la course, qui débute à 20h00 française.

Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2015

Crédit: Daimler AG

La surprise de samedi à confirmer dimanche : des moteurs Renault devant des Mercedes

Le moteur Renault si décrié par RBR cette année et même pas dans sa version ultime a positionné Daniil Kvyat et Daniel Ricciardo aux 4e et 5e places samedi, devant les Williams de Valtteri Bottas et Felipe Massa, qui bénéficient de la cavalerie allemande. Même chose pour Max Verstappen (Toro Rosso), auteur du 8e chrono en se payant les Force India à moteur Mercedes. Bref, le Russe, l'Australien et le Néerlandais ont un vrai coup à jouer.

Ce que la qualification nous a appris : la Vmax ne fait pas tout

Avec 364,4 km/h en pointe, Mexico a dépossédé Monza de la plus grande Vmax de la saison. En revanche, le poleman Nico Rosberg (Mercedes) a avalé son tour à la moyenne de 194,947 km/h samedi, loin des 250,066 km/h atteint en moyenne par Lewis Hamilton en Q3 dans le "temple de la vitesse" italien.
C'est plus vrai que jamais, la vitesse de pointe n'est qu'un paramètre de la performance sur un tour. Pour preuve, Felipe Massa (Williams) a affolé le radar en Q3 et n'a obtenu que le 7e temps. Démonstration supplémentaire, Nico Rosberg a été le plus rapide au chrono en lui rendant 7,3 km/h en pointe.

La mauvaise surprise de samedi : Romain Grosjean (Lotus) largué

D'ordinaire, une écurie préfère garder ses titulaires sur un nouveau circuit pour leur permettre de l'apprendre. C'est particulièrement vrai pour les tracés urbains, qui demandent un temps de mise en confiance ; mais peut-être moins pour les circuits avec de grands dégagements...
En mettant encore une fois Romain Grosjean à pied vendredi matin pour faire rouler Jolyon Palmer, Lotus n'a pas aidé le Français à avancer dans ses réglages. Résultat : un manque cruel de grip depuis vendredi et une 12e place de grille anachronique pour un circuit où le Mercedes aurait dû compenser les faiblesses du châssis. "Nous avons énormément de problèmes d'adhérence. La course va être compliquée", a-t-il résumé, au micro de Canal+.

A quoi va ressembler le Grand Prix : une possible loterie

Nouveau venu au calendrier, avec de surcroit un revêtement neuf et une météo changeante, le circuit Frères Rodriguez s'annonce comme un casse-tête pour les équipes qui ignorent le comportement des gommes pendant 71 tours sur une surface si glissante.
"La stratégie est des plus complexes", reconnait Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport. "Elle dépendra probablement de la météo. Un choix d'un seul arrêt peut s'avérer pertinent. Mais les deux arrêts semblent néanmoins plus rapides et plus plausibles."
Le scenario qui se dessine donne un départ en "tendre", un passage pour en reprendre au 23e tour puis une halte au 46e pour passer des "medium". Les tenants de l'arrêt unique partis en "tendre" stopperont vers le 30e tour, ceux qui auront démarré en "medium" chausseront des "tendre" au 40e tour.
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Daniil Kvyat (Red Bull) au Grand Prix du Mexique 2015

Crédit: Panoramic

La stat dont il ne veut plus entendre parler

Fernando Alonso (McLaren), qui reste sur trois 11e places consécutives. Il n'en a eu que cinq dans sa carrière, dont quatre cette saison...

L'info : un recrutement de taille chez Mercedes

L'équipe championne du monde avait perdu quelques éléments importants l'hiver dernier mais elle ne fait pas que subir puisqu'elle s'est assurée l'arrivée prochaine de Phil Prew en provenance de McLaren. Le Britannique, ingénieur en chef, était à Woking depuis 1997 et a y travaillé avec Paddy Lowe avant que ce dernier ne devienne le directeur technique des Flèches d'argent avec le succès que l'on sait. Phil Prew va intégrer le département Groupe propulseur.

La décla qui fait parler : Lewis Hamilton se voit finir sa carrière en gris

Je n'arrive pas à me voir ailleurs. Ce serait fantastique si je pouvais finir ma carrière avec cette équipe. J'imagine qu'après ce nouveau contrat de trois ans, il pourrait y en avoir un dernier qui porterait sur trois ou quatre saisons supplémentaires. Après j'en aurais fini avec la F1.
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