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Bonus-malus : Lewis Hamilton (Mercedes) dans la quatrième dimension

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/10/2017 à 14:18 GMT+1

GRAND PRIX DU MEXIQUE - Lewis Hamilton (Mercedes) a oublié la frustration d'une course laborieuse dès l'arrivée pour célébrer son 4e titre. Sebastian Vettel (Ferrari) a fini déçu mais pas avare de compliments.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2017

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

On espère normalement mieux pour une course de consécration. Les incidents des virages n°2 et n°3 au départ ont ôté tout suspense. Voir Lewis Hamilton longtemps buter sur Carlos Sainz (Renault) et lâcher un tour à Max Verstappen (Red Bull) a créé un tel décalage par rapport à la démonstration attendue ! Et on n'a jamais cru que Sebastian Vettel (Ferrari) pourrait reprendre une minute à Valtteri Bottas (Mercedes) pour arracher P2.

Le champion : Lewis Hamilton (Mercedes)

Véritablement ému en franchissant la ligne, il a fait du tour d'honneur un événement en offrant des donuts au public, ce que les motoristes n'aiment pas voir avec un moteur qui doit encore servir. L'Union Jack en bonne place a rappelé qu'il était devenu le pilote britannique le plus capé.

Le vainqueur : Max Verstappen (Red Bull)

Le jour où il luttera pour le titre, il ne manquera pas de dénoncer le genre de comportement sans-gênes qui fut le sien dans les roues de Vettel au n°2. Pour l'instant, c'est sa meilleure arme et, c'est vrai, il n'a pas touché la Ferrari et a ensuite montré à force de meilleurs tours qu'il pilotait dans une classe à part.
Ce deuxième succès de la saison lui permet d'afficher un meilleur bilan chez RBR du point de vue des victoires et fait même de lui le pilote le plus prolifique de cette fin d'exercice. 80 unités sur 100 possibles sur les quatre derniers Grands Prix, c'est mieux que quiconque.

Le beautiful loser : Sebastian Vettel (Ferrari)

Il a commis deux fautes pas vraiment intentionnelles aux énormes conséquences. Sous la pression de Max Verstappen qui venait de le piéger au virage n°2, a voulu serrer au plus près en voyant Lewis Hamilton (Mercedes) le passer à l'extérieur et s'est rabattu trop tôt sur la Red Bull. L'aileron avant déjà bien secoué, il a commis une nouvelle erreur en essayant de coincer Lewis Hamilton derrière le Néerlandais à la sortie du n°3. La FIA a eu raison de classer l'affaire mais l'épisode a lancé une double remontée désespérée dans laquelle il était plus sûr d'être le perdant.
Beau geste dans le tour d'honneur à l'endroit du néo-quadruple champion du monde, qu'il a ensuite chaudement félicité dans la zone des interviews.

Le performer : Esteban Ocon (Force India)

Encore lui ! Jusqu'où ira-t-il ? Une nouvelle course impeccable de sang-froid. Comme Fernando Alonso, il a le don d'éviter les ennuis au départ. Sa stratégie maîtrisée a contrasté avec celle de son coéquipier Sergio Pérez, obligé d'observer un second arrêt à cause de pneus à bout.
Au championnat, il n'est plus qu'à 9 longueurs du Mexicain. Bref, les deux dernières courses ne vont pas manquer de piment chez Force india.

L'échange radio : Sebastian Vettel désespéré

"Oh Mamma mia...C'est un peu trop… ", s'est exclamé #SV5 lorsque son ingénieur, Ricardo Adami, lui a annoncé que le prochain objectif, Kimi Räikkönen (P3), était à 23 secondes devant lui.

Le bonus : Le protocole

Du temps de Bernie ecclestone, on n'aurait jamais eu la réaction du nouveau champion du monde avant celle du sacro-saint Top 3. Ça paraissait tellement évident !

Le malus : Renault

Turbo cassé sur la voiture de Daniel Ricciardo (Red Bull), abandon fumant pour Brendon Hartley (Toro Rosso), Nico Hülkenberg et Carlos Sainz ont été stoppés avant les gros dégâts. Pour une fois, Max Verstappen (Red Bull) a été épargné mais sa victoire n'a pas caché la fragilité du propulseur à 2200 mètres d'altitude.

La déclaration : Lewis Hamilton (Mercedes)

Gagner le championnat contre un pilote qui compte quatre titres, cela a beaucoup de valeur à mes yeux. Vettel est un adversaire exceptionnel, quelqu'un que j'estime en tant que champion, malgré ce qui s'est passé tout au long de la saison.
Avec 4 titres, Hamilton rejoint Vettel et Prost
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