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Long départ, piste sale, sacre d'Hamilton : les clés de la course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/10/2017 à 19:31 GMT+1

GRAND PRIX DU MEXIQUE - Sebastian Vettel (Ferrari) a bien mérité sa pole position et les départs qu'il a pris ces derniers temps peuvent lui donner confiance. Mais il va devoir batailler sur une piste glissante contre ses poursuivants Max Verstappen (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes), qui sera en route pour le titre. Bref, la 18e manche du Mondial ne va pas manquer d'enjeux.

Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix du Mexique 2017

Crédit: Getty Images

L'homme de la pole position : Sebastian Vettel (Ferrari)

En Russie, à Monaco et en Hongrie, les SF70-H avaient verrouillé la 1re ligne. A Singapour, l'Allemand avait décroché la pole position sur un circuit peu favorable aux Mercedes. Il avait fait mieux que Kimi Räikkönen (4e) mais sa nouvelle pole position à Mexico, 0"750 devant son coéquipier, montre que la performance est à mettre sur son compte.
Avec la maitrise du champion d'exception qu'il est : sans jamais dominer un entraînement, il a tout mis en Q3 sur une piste pénible à piloter.
"Les qualifications ont été dures pour nous cette saison. C'est donc très gratifiant quand le résultat est au rendez-vous", a-t-il commenté. Spécialement pour une cinquantième, 47 ans après Clay Regazzoni, seul pilote Ferrari jusque-là parti en tête d'un Grand Prix du Mexique.
Il a fait de bons départs cette année et il a toutes les raisons d'espérer convertir son résultat des essais en leadership au virage n°1.

Le performer : Esteban Ocon (Force India)

Le Français ne cesse de monter en puissance dans l'exercice du tour chrono, s'offrant une certaine tranquillité puisqu'en démarrant devant Sergio Pérez c'est tout de suite plus simple ! Il n'arrivait pas à faire ce qu'il voulait de la Force India vendredi mais les nouvelles pièces aéro greffées samedi ont tout changé. En progression constante durant la séance, il s'est même payé Daniel Ricciardo (Red Bull).
De quoi espérer ramener encore de gros points. "C'est le départ le plus important de l'année avec cette longue ligne droite. Et on a le potentiel pour ramener un très gros résultat", a-t-il dit.

Le revanchard : Nico Hülkenberg (Renault)

Il en avait assez qui lui rabatte les oreilles avec Carlos Sainz, la dernière merveille de Renault classé chez Toro Rosso comme un pilote moyen à la mauvaise foi exaspérante. 0"328, ça s'appelle une bonne mise au point !

La déception : Sergio Pérez

L'année dernière aussi, il s'était loupé devant son public, sorti dès la Q2 quand son coéquipier Nico Hülkenberg frayait une place dans le Top 5 en Q3. Il avait aussi été surclassé en course et semble en prendre le chemin encore.
"C'est une grosse déception", a-t-il reconnu. "La voiture était compétitive mais je ne suis pas parvenu à en obtenir le résultat souhaité. J'étais assez satisfait en Q1 et notre vitesse était pleine de promesse, mais les conditions ont évolué et nous n'avons pas été capables d'y répondre. J'ai perdu toute sensation avec la voiture après avoir changé la façon habituelle dont je chauffe les pneus."

Le regret de la qualification : Les no show des McLaren et de Gasly

Fernando Alonso (McLaren) 5e de la Q1, on aura aimé voir sa Q2. Plombé une fois de plus par des pénalités en rafale, il n'a pas enregistré de temps, comme son jeune coéquipier Stoffel Vandoorne.
Pour Pierre Gasly (Toro Rorro), ce fut plus grave : le Français n'a pas tourné en raison de l'installation d'un nouveau bloc moteur pas terminée pour le début de la Q1.

La décision

Ne pas sanctionner Max Verstappen (Red Bull). Les commissaires ont noté qu'il était sorti lentement de la trajectoire mais ils ont jugé mineure la gêne occasionnée à Valtteri Bottas (Mercedes).

Le tweet espion

A quoi va ressembler le Grand Prix

700 mètres, c'est le troisième run le plus long de la saison entre la grille et le virage n°1, après les 730 mètres de Montmelo et les 800 mètres de Sotchi. Autre point à noter : la rangée impaire de la grille est sur une partie moins adhérente de la piste, et les différents pilotes qui l'occuperont risquent d'en faire l'amère expérience.
En dépit d'une ligne droite de 1020 mètres, il n'y a eu que 27 dépassements en course en 2015 et 25 en 2016. La raison est simple : si les voitures atteignent 365 km/h en pointe, l'efficacité du DRS est réduite en raison d'un air plus rare à 2229 mètres d'altitude.
La stratégie standard ne devrait comporter qu'un arrêt.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2017

L'enjeu : le 4e titre de Lewis Hamilton (Mercedes)

Le Britannique possède 66 d'avance sur Sebastian Vettel (Ferrari) au championnat et il peut se permettre d'en perdre 16 pour quand même se couronner. Finir par exemple 5e en cas de victoire de l'Allemand.

Le chiffre : 12

Comme le nombre de tours accomplis aux essais par Pierre Gasly (Toro Rorro) avant le départ de la course.

La décla : Lewis Hamilton (Mercedes)

Notre rythme de course est clairement bien meilleur que notre vitesse en qualification, donc, je ne suis pas inquiet.

La vidéo dans le rétro : La légende des frères Rodriguez

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