Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Hamilton, Rosberg, duel Red Bull-Ferrari, usure des pneus : les clés de la course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 15/05/2016 à 13:50 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Lewis Hamilton (Mercedes) part de la pole position avec l'espoir de gagner enfin cette année. Derrière, la lutte s'annonce chaude pour le podium entre les Red Bull et les Ferrari sur un circuit qui ne ménage pas les pneus.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Espagne 2016

Crédit: Panoramic

En pole position, Lewis Hamilton doit réussir son départ

Le Britannique de Mercedes l'a justement souligné : c'est sa 3e position de pointe de la saison en autant de séances réelles. Lors des deux précédents meetings, en Chine et en Russie, des problèmes de récupérateur d'énergie (MGU-H) l'avaient empêché de disputer ses chances.
Mais tout reste à faire, tout d'abord parce que de sa pole il s'était complètement raté en Australie et à Bahreïn. Et puis, ça peut paraître trivial mais encore une fois, une pole position ne tient pas longtemps avec une voiture qui userait trop ses enveloppes en course. Or le circuit catalan est très consommateur de pneus. Le triple champion du monde a trouvé un set up performant sur un tour mais le sera-t-il sur 66 tours ?
picture

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Espagne 2016

Crédit: Daimler AG

La surprise de samedi à confirmer : Red Bull

Ça baigne chez Red Bull Racing ! Le directeur Christian Horner estime à 99% la probabilité de resigner avec Renault et le recruteur Helmut Marko vient de faire un joli coup en remplaçant Daniil Kvyat par Max Verstappen. Une carotte et un bâton que Daniel Ricciardo a vu venir : bien servi matériellement, l'Australien a sorti le grand jeu, avec son seul set de "tendre" en Q3, pour battre le Néerlandais. Résultat de cette dynamique : les 3e et 4e temps, ce que RBR n'avait plus réalisé depuis Austin l'an passé. Au pied du podium lors des trois premiers GP, Daniel Ricciardo est favori pour compléter un doublé Mercedes.

La bagarre qu'on attend : Red Bull - Ferrari et McLaren - Force India

Red Bull a vraiment les moyens de barrer la route du podium à Ferrari et la confrontation s'annonce épique avec au milieu de tout ça un Verstappen qui ne doute de rien. Pour le Top 10, McLaren doit montrer ses progrès entrevus en Russie sur un tracé très dur pour les pneus. Ça passera par une lutte avec Force India, qui avec Pérez (9e) et Hülkenberg (11e) prend Alonso (10e) et Button (12e) en sandwich sur la grille.
picture

Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix d'Espagne 2016

Crédit: AFP

Le regret de la qualification : l'amateurisme de Williams

On se demande comment une écurie affichant plus de 660 Grands Prix au compteur peut faire la maligne en calculant la sortie de Felipe Massa à la seconde près et laisser son Brésilien en rade en Q1. Elle est 4e au Mondial Constructeurs, à 6 points de Red Bull, mais à ce rythme-là elle va vite perdre la partie.

Ce que la qualification nous a appris : La Ferrari SF16-H n'a rien d'extraordinaire

La création de James Allison n'est toujours pas foudroyante sur un tour, elle est accro aux pneus "tendre" et son châssis a mal passé le révélateur de Montmelo, considéré comme un circuit étalon pour ses courbes en appui, sa belle ligne droite et ses contraintes imposées aux pneus. Dans aucun de ses domaines elle ne convainc.
picture

Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix d'Espagne 2016

Crédit: Ferrari S.p.A.

Le chiffre

Mercedes court pour une 11e victoire consécutive qui égalerait le record de McLaren en 1988.

La série en cours

On reste sur neuf vainqueurs différents à Montmelo. Massa, Räikkönen, Button, Webber, Vettel, Maldonado, Alonso, Hamilton et Rosberg se sont succédés au palmarès depuis 2007.

A quoi va ressembler le Grand Prix : Une course d'usure

Avec 730 mètres de la pole position au virage n°1, Montmelo affiche le deuxième run le plus long de la saison après Sotchi (GP de Russie).
Le bitume de Montmelo est très abrasif, les pilotes vont donc devoir surveiller l'usure de leurs enveloppes et spécialement le pneu avant gauche, mis à contribution dans le virage n°3. A cet endroit, ils ont la consigne de ne pas trop en faire. Le grainage ne devrait pas être un souci en raison des températures plus élevées ce week-end.
Après un départ en "tendre", le type "medium" sera privilégié au "dur". "Cela va se jouer entre deux et trois arrêts", a prévenu Romain Grosjean (Haas). "Nous pouvons éventuellement partir en "medium", contrairement aux pilotes de Q3, et prolonger le premier relais."

La déclaration : Fernando Alonso (McLaren)

C'est la première fois depuis bien longtemps que je n'ai pas regardé Q3 à la télévision ! (dernier Grand Prix 2014)
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité