Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ferrari aura son mot à dire sur le successeur d'Ecclestone

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 05/12/2013 à 15:11 GMT+1

L'après-Bernie Ecclestone à la tête de Formula One Group fera l'objet d'âpres discussions. Et Ferrari pourra refuser tout nom qui ne lui conviendrait pas.

2013 GP de Chine FOM Ecclestone

Crédit: Panoramic

Bernie Ecclestone sentirait-il l'heure de la relève approcher à grand pas ? Le sujet le tracasse manifestement. En cour de jugement à Londres pour corruption active dans l'affaire Gerhard Gribkowsky, un banquier qu'il aurait soudoyé pour faciliter la vente de la Formule 1 à la CVC en 2006, le PDG de Formula One Group vient de révéler que Ferrari, la plus emblématique des écuries, pourrait s'opposer à toute désignation contraire à ses intérêts.
Le Britannique de 83 ans l'a expliqué à CNN (lire l'article) à travers en citant une discussion qu'il avait eue au dernier du Grand Prix du Brésil. A Sao Paulo, il avait jugé que son ami Christian Horner, le directeur d'équipe de Red Bull Racing, ferait un successeur "idéal". En réalité, il s'agissait d'une boutade. "Quelqu'un m'as dit : 'Qu'est-ce que va arriver quand tu vas partir ?' Christian [Horner] passait et j'ai dit : 'Et pourquoi pas lui ? C'est un bon gars'", ajoute-t-il.

Di Montezemolo incontournable dans le processus de désignation

Une démonstration par l'absurde prise pour une vérité, et qui s'est finalement répandue comme une traînée de poudre. Au point que Christian Horner se soit fendu d'un démenti officiel, sans convaincre. "Primo, la CVC n'accepterait jamais, secundo Ferrari aurait son mot à dire", coupe Ecclestone, toujours sur CNN, en s'appuyant sur les termes d'une note d'information publiée lors de la suspension de la mise en bourse de la F1 sur la place de Singapour. Le document précisait : "Nous devons obtenir le consentement écrit de Ferrari avant de nommer toute personne PDG si, dans les cinq années écoulées, il ou elle a occupé un poste de direction exécutive ou détenu une participation de 5% ou plus dans une équipe (ndlr : de F1) ou un constructeur automobile qui détient plus que 5% dans une équipe ou le motoriste d'une équipe."
D'un coup, on comprend donc mieux le commentaire amusé de Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, sur le sujet, dans un entretien donné à la RAI : "Ecclestone voit Horner comme son successeur ? Au fil des années, il se plait de plus en plus à faire des blagues et je suis heureux qu'il ait toujours l'envie de le faire".
picture

2013 GP d'Italie Ferrari Di Montezemolo

Crédit: Panoramic

Luca di Montezemolo est vraiment sûr que le sport n'ira pas dans une direction qu'il désapprouve, en qualité de membre du comité de nomination de la F1, qui précisément a pour mission de "sélectionner et recommander des candidats au conseil d'administration", selon la note d'information boursière.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité