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Le 13 en Formule 1, bon ou mauvais présage ?

Stéphane Vrignaud

Publié 23/03/2017 à 15:19 GMT+1

FORMULE 2017 - Le 13 a été occulté, banni pendant des années en Formule 1 de façon irrationnelle et il a été seulement réhabilité récemment. Cette saison, Red Bull engage une RB13 et s'en amuse. Le 13 a-t-il été source de bonnes ou de mauvaises histoires en Grands Prix ? Voici quelques éléments de réponses.

El monoplaza de Red Bull para la temporada 2017, el RB13

Crédit: From Official Website

Maldonado, celui qui a osé le n°13

Qui d'autre que Pastor Maldonado pouvait choisir le 13 lorsque la FIA a fixé un numéro de course pour chaque pilote en Formule 1 en 2014 ? Le fantasque et inclassable vénézuélien avait tout pour se précipiter sur ce numéro incarnation d'une superstition maudite depuis le décès accidentel de Giulio Masetti à la Targa Florio en 1926. L'expérience ne fut pas très concluante pour lui mais c'était surtout une question de talent.
Avant lui, Moises Solano (1963) et Divina Galica (1976) l'avaient porté sans plus de réussite.
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Pastor Maldonado (Lotus) au Grand Prix de Belgique 2015

Crédit: Lotus F1 Team

Le 13 qui couronne

Cinq pilotes ont particulièrement aimé le 13e Grand Prix de la saison : Jackie Stewart en 1973, Niki Lauda en 1975, Jody Scheckter en 1979, Alan Jones en 1980 et Michael Schumacher en 2001. Parce qu'ils ont été champions du monde à cette occasion.

Une reine nommée MP4-13

Là, on est dans un cas de figure analogue à celui de Red Bull cette année. La MP4-13 a-t-elle marqué les esprits ? Plus que ça : c'est la monoplace qui a remis McLaren en haut des palmarès en 1998. Un double triomphe au championnat Pilotes avec Mika Häkkinen et au Mondial Constructeurs.

Remontées de la 13e place

Quatre pilotes sont partis de la 13e place sur la grille pour faire une remontée gagnante : Hank aux 500 miles d'Indianapolis en 1957, Bruce McLaren en Argentine en 1960, Jim Clark en Belgique en 1962 et Alain Prost au Mexique en 1990. Ces deux derniers tours de force appartiennent d'ailleurs aux exploits les plus mémorables de l'histoire de la Formule 1.

13, lorsqu'il arrive avec un malheur

Depuis 1950, 24 pilotes ont payé leur passion au prix fort sur les scènes de Grands Prix. Toutes les dates associées à ces drames sont évidemment funestes et le 13 n'y prend pas une place plus grande que les autres. Seul Riccardo Paletti, engagé chez Osella grâce à un généreux sponsor, a connu la mort un 13 du calendrier. En juin 1982, l'Italien débutait au Grand Prix du Canada lorsqu'il s'est encastré au départ dans la Ferrari de Didier Pironi.
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