Les notes : Vettel un peu agaçant, Kvyat pas serein, Sainz remarquable

J'ai aimé : sa réaction - enfin ! - en qualification après 4 défaites contre Ricciardo.

Je n'ai pas aimé : un dépassement en forme d'ultimatum sur Sainz - qui lui avait précédemment fait l'extérieur - dans le dernier tour. Pas serein le garçon…

En bref… Encore un Grand Prix qui a posé la question de son maintien chez RBR en 2016.

J'ai aimé : qu'il termine la course pour l'équipe. Une 16e place pas mirobolante c'est sûr, mais qui représente des acquis de données précieux.

Je n'ai pas aimé : il se plaint trop du comportement de sa machine. Plus que Fernando Alonso.

En bref… Un sentiment d'impuissance.

J'ai aimé : sa qualification (6e).

Je n'ai pas aimé : sa méthode de sauvage pour faire céder Daniil Kvyat (Red Bull) au 23e tour.

En bref… Il a encore appris quelque chose de Sainz.

J'ai aimé : trois semaines après Sakhir, il a trouvé les débutants de Toro Rosso, Verstappen et Sainz, bien trop tendres pour lui résister dans le premier tour. Il lui fallait les déborder pour éviter de ruiner sa course dès le début. C'est ce qu'il a fait. En pneus usés devant Hamilton, il n'a pas fait d'obstruction.

Je n'ai pas aimé : qu'il ne pèse pas sur la course de Ferrari.

En bref… Le facteur X chez Ferrari. Il est obligé de tenter des coups pour exister face à Vettel mais ça ne marche pas toujours. Retour à la normale.

J'ai aimé : sa combativité sans le 4e rapport de boîte de vitesses.

Je n'ai pas aimé : son arrêt au stand délirant. Il n'avait pas l'excuse d'Alonso. Le mystère demeure.

En bref… Il reste le seul pilote utile à Lotus en piste.

J'ai aimé : sa qualification (5e), le fait qu'il a écouté son père qui lui demandait de ne pas être agressif avec ses pneus en course. Il a accepté de dégringoler rapidement au classement, conscient de sa véritable place. Sa gestion sage lui a permis de passer Verstappen sur la fin.

Je n'ai pas aimé : sa touchette avec Kvyat (Red Bull) dans le dernier tour.

En bref… Pas tapageur et de plus en plus là.

J'ai aimé : de plus en plus fort en qualification. Pour la première fois en 2e ligne cette année. En course, il s'est encore payé une Ferrari.

Je n'ai pas aimé : encore rien.

En bref… Désormais le meilleur des non-Mercedes et Ferrari. N°5 mondial à la place de Massa.

J'ai aimé : son pari de passer à 3 arrêts alors que Räikkönen promettait un final façon Grand Prix de Bahreïn.

Je n'ai pas aimé : son manque de lucidité en pensant qu'il pouvait rattraper Rosberg. Qu'il n'aurait pas plus attaqué que Vettel. Tension inutile à la radio.

En bref… Juste une bataille perdue contre Rosberg.

J'ai aimé : son départ, sa stratégie pour contrer Hamilton jusqu'à la limite du possible.

Je n'ai pas aimé : pleurnicheur à la radio.

En bref… Un nouveau sans-faute.

J'ai aimé : il a inversé le rapport de force avec Hamilton en travaillant ses réglages vendredi soir. Pour devenir imbattable.

Je n'ai pas aimé : rien.

En bref… Il n'a jamais gagné deux GP de suite. Monaco va être une occasion rêvée pour passer un cap.