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Mateschitz charge Renault

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/09/2009 à 05:00 GMT+2

Red Bull ne remportera pas de titre cette année, et c'est le grand patron Dietrich Mateschitz qui l'annonce. Le coupable ? Son motoriste !

Dietrich Mateschitz est reparti de Monza l'air beaucoup moins enjoué que l'an dernier, lorsque Sebastian Vettel avait triomphé pour Toro Rosso, l'écurie B de Red Bull. Le fondateur de l'empire de la boisson énergétique a même tiré dimanche un bilan anticipé de la saison, qui doit encore passer par Singapour, Suzuka, Sao Paulo et Abou Dhabi. Pour le milliardaire autrichien, l'affaire est pliée.
"Avant Monza, c'en était déjà fini de nos chances de titres" , a-t-il lancé, en Lombardie. "Les raisons sont que nos moteurs sont inférieurs à certains de nos rivaux et que les règles limitent un pilote à utiliser huit moteurs par saison, sans tests ni développements", a-t-il poursuivi.
Avec six moteurs Mercedes-Benz répartis sur les sept premières places de la grille de la 13e manche du Mondial, dans des McLaren, Brawn et Force India, il est facile de comprendre de qui il parlait. Et sans l'accident de Lewis Hamilton (McLaren) dans le dernier tour, le motoriste allemand aurait occupé six des huit places primées à l'arrivée. Voilà qui ne fait que confirmer tout l'intérêt qu'il porte à la firme à l'Etoile.
Dans le Tempio della velocità, le moteur ne fut pas le seul incriminé des trois jours de discrétion obligés des Red Bull, qualifiées 9et 10e avec Sebastian Vettel et Mark Webber, et dont seule la première a vu le damier (8e), la seconde ayant échoué dans un bac à sable au premier tour. "Le temps où une équipe dominait est révolu. De nos jours, une voiture ne peut être la plus rapide sur tous les circuits. C'est comme les pilotes, qui ont qui leurs hauts et bas", a ajouté Mateschitz. Avant de s'en prendre à nouveau à Viry-Châtillon.
Vettel pas toujours irréprochable
"La première chose à laquelle je m'attends est une pénalité de dix places sur la grille car nous aurons besoin d'un neuvième moteur (ndlr : pour Vettel). On ne peut jamais exclure de bien faire et même de gagner mais je doute que nous puissions obtenir quatre résultats de premier ordre avec nos pilotes", a-t-il estimé. "Et puis, on ne peut même pas se préparer correctement en essais libres car on doit faire attention à nos moteurs. Ce sont ces très étranges conditions dans lesquelles on doit courir", s'est-il encore plaint. "Nous savions que ce serait un vendredi difficile avec un kilométrage limité en raison du peu de moteurs qui me restent jusqu'à la fin de la saison", avait souligné Vettel à la fin de la première journée.
A Valence, Fabrice Lom, responsable du suivi des moteurs chez Renault, avait présenté ses excuses à Red Bull Racing et à Sebastian Vettel pour les deux casses essuyées par l'Allemand. A Spa-Francorchamps, il avait eu la même démarche à l'endroit de Mark Webber, victime d'une panne électrique aux essais.
"Pourquoi ça tombe toujours sur moi ?", s'était interrogé Vettel en Espagne. La poisse y est pour beaucoup et peut frapper n'importe qui, comme l'a expérimenté BMW à quelques minutes d'intervalle en Q2, sur ses deux autos, à Monza. Néanmoins, l'épidémie de casses chez Red Bull cette saison tient peut-être aussi à certains comportements. Ainsi, à la fin du Grand Prix de Turquie, Vettel avait-il continué de tirer sur son moteur alors que son ingénieur le suppliait de moins le solliciter, en prévision d'utilisations ultérieures. L'Allemand, parti de la pole, passait sa colère de s'être fait battre ce jour-là par Jenson Button (Brawn) -sur une erreur personnelle-, et par son équipier Marrk Webber, au stand. En fin de course, Renault a l'habitude d'être entendue lorsqu'elle appelle Fernando Alonso pour lui demander de passer son V8 en mode éco, même si l'Espagnol doit renoncer à briguer une meilleure place.
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