"Dans les starting blocks"

Serge Saulnier : Oui. Nous avons arrêté en 2008 car le déficit ne pouvait plus être comblé par le conseil général de la Nièvre ni le conseil régional de la Bourgogne. Les dernières fois ils avaient mis à hauteur de 3 millions d'euros chacun. Il ne faut pas oublier que nous ne pouvons compter pour notre trésorerie que sur la billetterie.

S.S. : Environ 15 millions de dollars (environ 11,8 M EUR). Tout dépend alors de la parité dollar/euro mais la monnaie américaine a eu tendance à se raffermir ces derniers temps. En comptant 70.000 entrées à 100 euros, cela fait 7 millions d'euros et nous sommes donc encore bien loin du compte.

S.S. : En France, globalement, elles ne sont pas en bonne santé financière mais je vous rappelle que nous organisons un Grand Prix de France et non pas le Grand Prix de la Nièvre. Même si la région bénéficie de retombées économiques, il faut une plus forte mobilisation de l'Etat, des constructeurs automobiles, des manufacturiers, des pétroliers.

S.S. : Oui. L'autouroute A77 Paris-Magny-Cours va être inaugurée ces prochaines semaines et nous allons nous lancer dans la couverture des tribunes des stands et du virage d'Adélaïde. Ces toitures seront dotées de panneaux solaire. Comme chaque année nous avons reçu de la part de la FIA notre homologation pour la Formule 1. Cette année moyennant un élargissement de la voie des stands. Ce qui a été fait. Nous sommes dans les startings blocks pour organiser un prochain Grand Prix de France.

S.S. : On peut dire qu'on a autant de chance que cela se fasse et de malchance pour que cela échoue. Nous devrons avoir réussi notre montage financier avant juin 2011. Nous sommes le seul circuit homologué en France pour la Formule 1 et il ne faut pas oublier que les sports mécaniques permettent un fort développement des énergies alternatives. Jeudi soir, pour la première fois, des motos électriques vont participer à des essais sur cette piste en vue d'une course disputée vendredi soir en marge du Bol d'Or.