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Les courbes de la performance en 2013

ParF1i

Mis à jour 09/12/2013 à 12:42 GMT+1

De notre partenaire F1i

Les courbes de la performance en 2013

Crédit: F1i

Avec treize victoires et onze pole positions, la Red Bull RB9 a été, sans conteste, la meilleure monoplace de la saison écoulée. Ce que confirme le graphique ci-dessous, qui indique – en pourcentage – l’écart de chaque machine avec la voiture la plus rapide du Grand Prix : plus on s’élève, moins on est rapide (on a tenu compte du meilleur chrono sur le week-end de course, soit presque toujours la qualification, sauf au Canada, par exemple, où la séance s’est disputée sous la pluie).
;Inversion des courbes
Comme on le voit, la suprématie de Milton Keynes s’est exercée nettement à partir du Grand Prix de Belgique, une fois que l’écurie a compris le mode d’emploi des Pirelli et s’est trouvée sur des circuits plus favorables. Jusqu’à Spa, c’est Mercedes qui avait le bolide le plus véloce, puisque Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont signé huit poles lors des dix premières courses.
Après l’épreuve belge, les courbes entre la Red Bull et la Flèche d’Argent se sont inversées, pour diverses raisons (cliquez ici pour une analyse de l’impact du changement de construction opéré par Pirelli).
Derrière la Red Bull et la Mercedes, la Lotus est clairement la troisième monoplace la plus rapide, y compris en deuxième moitié de saison, où les performances de la E21 évoluent comme celles de la W04 : les courbes de la Mercedes et de la Lotus ont les mêmes fluctuations, signe de deux écuries certes distancées mais pas désorientées.
Tout le contraire de la Scuderia Ferrari, dont les performances – médiocres (c’est la courbe la plus haute) – évoluent surtout en dents de scie (d’où une courbe hachée, discontinue), notamment en raison d’évolutions apportant rarement les gains escomptés ou provoquant même un recul. En écartant la dernière course de l’année, les plus grands écarts avec la voiture la plus rapide sont à mettre au passif de la F138 : à Monaco (+ 1,28 % plus lente), en Grande-Bretagne (+ 1,53 %) et en Belgique (+ 1,38 %), avant le retour aux carcasses en kevlar sur les Pirelli, ce qui montre que le Cheval cabré courbait déjà l’échine.
;Comparatif 2012-2013
Le deuxième graphique, ci-dessous, compare les performances des monoplaces entre 2012 et 2013. Ici aussi, c’est l’écart avec la machine la plus véloce qui est mesuré : plus on est bas, plus on est performant. Cette hiérarchie basée sur la vitesse intrinsèque de la voiture (en qualification) est quasiment identique à celle que l’on retrouve au classement du Championnat du monde (qui tient compte, lui, des points inscrit en course), à quelques exceptions près : Toro Rosso a une meilleure voiture que Sauber mais termine derrière au classement, tout comme Caterham par rapport à Marussia.
Les chiffres à gauche mesurent, en pourcentage, l’écart avec la voiture qui était la plus rapide en 2012 ; ceux à droite indiquent la différence par rapport à la référence 2013. Une courbe descendante indique donc une progression entre les deux saisons ; une pente ascendante un recul.
En 2012, c’est la McLaren MP4/27 qui était la plus rapide (mais aussi la plus fragile), alors que son héritière s’est avérée être un échec complet : le déficit chronométré grimpe en flèche, passant de + 0,18 % en 2012 à… + 1,33 % ! Red Bull, elle, a assis et accru sa supériorité, réduisant son retard moyen de + 0,38 % à + 0,18 %. L’amélioration la plus nette vient de Mercedes, dont le différentiel passe de + 0,87 % à + 0,32 %.
;La surprise Ferrari
La grande surprise vient de Ferrari : la F2102 et la F138 accusent en effet quasiment le même déficit par rapport à la référence : + 0,75 % en 2012 et + 0,73 % en 2013. Sur toute la campagne 2013, la F138 ne s’est donc pas montrée plus rapide que la F2012, pourtant réputée ratée. Certes mieux née que sa devancière, assez compétitive lors des premières épreuves, la machine 2013 a en revanche cédé de plus en plus de terrain, au contraire de son aînée, qui avait su évoluer. Ces chiffres soulignent surtout que la campagne 2012 des Rouges avait été miraculeuse : la magie d’un Fernando Alonso opportuniste, les circonstances favorables (comme à Valence), la météo propice (en Allemagne, en Angleterre) avaient porté les Rouges plus haut que ce que permettait leur matériel.
En fond de peloton, Toro Rosso et Marussia ont progressé, tandis que Williams voit son retard grimper en flèche (+ 0,96 % à + 2,19% !) et que Caterham s’éloigne encore de la référence.
Une telle comparaison risque d’être très intéressante l’an prochain…
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