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Lewis Hamilton toujours pas à l'aise dans la Mercedes

ParF1i

Mis à jour 31/05/2013 à 16:32 GMT+2

Monaco a encore montré que Lewis Hamilton n'avait pas une totale confiance en sa Mercedes sur les phases de freinage. Un problème que l'équipe va mettre du temps à régler.

2013 GP de Monaco Mercedes Hamilton

Crédit: Daimler AG

Le directeur d'équipe de Mercedes, Ross Brawn, estime que les problèmes de freins de Lewis Hamilton pourraient prendre du temps à être résolus. Le week-end dernier à Monaco, le champion du monde 2008 a révélé qu'il rencontrait des problèmes d'instabilité au freinage au volant de sa monoplace depuis le début de la saison. "Ce n'est jamais simple, la façon dont un pilote communique, comprendre ce qu'il veut faire avec la voiture et comprendre comment il veut la régler, a déclaré Brawn. Il y a un très bon groupe d'ingénieurs qualifiés autour de Lewis qui répondent à ses attentes et à ses besoins."
"Cela peut varier des attentes et des besoins de Nico [Rosberg], même si les réglages de leur voiture sont assez similaires, mais cela viendra avec le temps. Nico est dans l'équipe depuis quatre ou cinq ans maintenant et il sait ce qu'il faut faire pour arriver à ce qu'il veut, alors que Lewis est encore dans une phase d'apprentissage."
Hamilton : "Je n'ai pas encore trouvé le bon ressenti au volant de la voiture"
"Cela prendra juste un peu de temps et je pense que Lewis est aussi opposé à un pilote très coriace en la personne de Nico. Nous voulons des pilotes qui se poussent mutuellement, qui créent une saine émulation. Je veux deux pilotes, quand ils ne luttent pas aux avant-postes, qui disent qu'ils doivent s'améliorer et trouver des solutions afin d'extraire la quintessence du package qu'ils ont à leur disposition."
Hamilton ne partage toutefois pas l'avis de son patron. Pour le Britannique, il ne s'agit pas vraiment d'un problème de communication avec ses ingénieurs. "Cela n'a rien à voir avec mes ingénieurs, c'est juste que je n'ai pas encore trouvé le bon ressenti au volant de la voiture, a-t-il précisé. C'est difficile pour moi de vous l'expliquer. Il ne s'agit pas d'un problème de concentration ou quelque chose comme ça, il s'agit juste d'être plus à l'aise dans ma monoplace."
"Quand j'étais chez McLaren, j'étais là depuis un long moment et j'étais entièrement à l'aise dans la voiture, en particulier sur un circuit comme Monaco où vous avez besoin d'être 100% en confianceau volant de votre auto. J'éprouve des difficultés à trouver ce niveau de confiance et c'est pourquoi je ne parviens pas à retarder mes freinages au maximum."
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