Formule 1: Bilan à mi-saison : Ces pilotes qui déçoivent (Vettel, Räikkönen, Button)

Sebastian Vettel (Red Bull), 6e du Mondial. Le pilote allemand assure qu’il est content pour son coéquipier Daniel Ricciardo. Pourtant, le quadruple champion du monde termine souvent derrière son coéquipier (7 fois sur 10). La RB10 ne lui convient pas, Vettel ne s’y sent pas à l’aise. Il ne s’en cache pas mais n’incrimine pas ses ingénieurs pour autant. Toutefois, il était convenu en début de saison qu’il guide son partenaire, non pas qu’il se fasse dominer. La RB10 ne l’a certes pas aidé (trois abandons), il était légitime d’attendre mieux de Vettel. Pourtant, l’Allemand ne se montre pas fataliste : "Pour l’instant, depuis le début de l’année, pour être honnête, je ne me rappelle pas avoir été une seule fois en position de me battre pour une victoire, a-t-il déclaré lors d’une interview à L’Equipe début juin. J’ai bien eu la possibilité d’accrocher une pole (en Malasie), mais je n’y suis pas arrivé et je n’en étais pas content. Mais si vous regardez d’où nous venons, de ces essais hivernaux où la Red Bull ne tournait quasiment pas, j’ai beaucoup d’espoir et de confiance."

Notre avis : Sebastian Vettel doit impérativement s’adapter à sa voiture, il n’est actuellement que sixième du championnat.

Kimi Räikkönen (Ferrari), 12e. Kimi Räikkönen n’a pas intégré les six premières places d’un grand prix au bout de dix courses et cela ne lui était jamais arrivé. Cette année, Ferrari doit composer avec son caractère. Depuis son titre de champion du monde avec la Scuderia en 2007, les temps ont changé. Le V6 turbo est arrivé et le pilotage du Finlandais n’a pas évolué. Cela fait désormais cinq courses que Kimi Räikkönen ne termine pas dans les points. A Silverstone, il y a deux semaines, c’était de sa faute. Heureusement, aucun pilote ne s’était gravement blessé. La situation est donc alarmante pour Ferrari, désormais quatrième du classement des constructeurs derrière Williams.

Notre avis : Fernando Alonso commence à perdre patience avec son coéquipier dont on ne sait pas s’il restera au sein de la Scuderia l’an prochain.

Jenson Button (McLaren), 8e. Après Vettel et Räikkönen, un autre champion du monde, celui de 2009, ne parvient pas à tirer la quintessence de sa monoplace. Capable de course encourageante comme à Silverstone (4e), Jenson Button peine à être régulier oscillant bien souvent entre la 11e et la 6e place. La faute, surtout, à des séances de qualifications ratées comme, par exemple, en Australie, en Autriche ou en Allemagne lorsqu’il s’était élancé de la onzième position. Dans le même temps, son jeune coéquipier Kevin Magnussen (21 ans) ne fait pas mieux mais il n’en est qu’à sa première saison en F1.

Notre avis : Jenson Button devrait davantage prendre le dessus sur son coéquipier mais ce n’est pas le cas.