Kevin Magnussen : "Je suis prêt à 100% pour la F1"

"L’équipe et moi allons juste adopter la même attitude que tout au long de la saison et donner le meilleur de nous-mêmes. Bien sûr, le but est de devenir champion. Après, ici ou à Barcelone, peu m’importe."

"Non. Le GP2 représenterait un pas en arrière. Pour moi, la Formule Renault 3.5 est actuellement la meilleure formule de promotion. La prochaine étape, c’est clairement la Formule 1."

"Oui."

"Euh… (il hésite), je ne peux pas m'exprimer là-dessus."

"Je le suis à 100%. Si je continue sur la même dynamique et deviens champion alors je mérite de passer à l’échelon supérieur. En revanche, si je m’écroule sur la fin, que je commets des fautes bêtes, je verrai… Mais je ne préfère pas y penser (rires). Après, j’ai besoin d’avoir une feuille de route claire et sensée. Cela ne sert à rien de débourser des mille et des cents pour n’effectuer qu’une seule saison en Formule 1. Mon but n’est pas seulement d’arriver en F1, mais aussi et surtout de m’y installer durablement."

"Absolument ! C’est mon objectif ultime."

"Le premier, et de loin le plus important, c’est qu’ils m’ouvrent une porte en Formule 1. Je suis d’ailleurs leur second pilote de réserve (le premier étant le Britannique Gary Paffett, ndlr). De plus, je dispose d’un entraîneur physique, je peux m’entraîner dans le simulateur McLaren F1 et j’ai pu participer aux Young Drivers Days organisés en juillet à Silverstone (Kevin y signa d’ailleurs le meilleur chrono de la première journée, ndlr)."

"Il y a forcément un peu de rivalité entre nous, sur la piste et chez McLaren. Après, Stoffel est quelqu’un de sympa et l’on se respecte mutuellement."

"Je ne peux pas vraiment comparer avec le passé puisque je n’y étais pas (rires). Le principal problème de notre sport, c’est le manque d’opportunités pour s’entraîner. Prenez d’autres sportifs, les golfeurs, les footballeurs, etc. Eux, ils peuvent se préparer avant les tournois ou les matchs. Nous, nos séances d’entraînement sont les week-ends de course !"

"Il n’a pas eu une très longue carrière en F1 (un Grand Prix chez McLaren en 1995 et 24 chez Stewart entre 1997 et 1998, ndlr), mais il reste pour moi un pilote fantastique, un père formidable et un véritable modèle. Il m’a donné tous les conseils dont un fils a besoin. Maintenant, nous sommes deux personnes différentes et deux pilotes différents."

"Nous sommes un petit pays, moins de 6 millions d’habitants. Donc forcément dès qu’un Danois brille, il bénéficie d’un fervent soutien populaire. Les gens suivent ma carrière en sport automobile avec attention et m’encouragent, c’est très agréable."

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