L'usine de Red Bull attaquée par un commando pour un étrange butin

Les voyous ne respectent rien, et ce sont des individus de cette espèce qui s'en sont pris à l'usine de Red Bull Racing, dans la nuit de vendredi à samedi, à Milton Keynes. Pour repartir avec ce qu'ils étaient venus chercher : des coupes exposées dans la salle des trophées.

"Nous sommes évidemment dévastés par ce gros cambriolage, qui a vu les assaillants conduire un véhicule dans l'entrée et voler plus de soixante trophées qui ont nécessité des années et un dur travail pour s'accumuler", a réagi Christian Horner, le directeur de l'équipe couronnée au Mondial Pilotes et Constructeurs de 2010 à 2013.

"La police a été appelée à 1h30 à l'usine Red Bull Racing où un groupe d'environ six personnes a utilisé un véhicule pour rentrer dans la façade des locaux", a indiqué la police de Thames Valley. En fait, "deux voitures ont été impliquées dans le cambriolage", poursuit le communiqué des autorités, publié samedi à mi-journée. "Un 4x4 argent utilisé pour enfoncer l'entrée et un de couleur foncée - noir ou bleu marine - une Mercedes break. Les deux sont susceptibles de porter des plaques d'immatriculation étrangères."

Christian Horner a indiqué qu'aucun membre du personnel de nuit n'a pas été blessé. "Au-delà la nature agressive du vol, nous sommes perplexes sur la motivation de dérober ces trophées", a-t-il ajouté. "La valeur pour l'équipe est bien sûr extraordinairement élevée (…) mais intrinsèque faible (...), d'un bénéfice minime pour des gens de l'extérieur. De surcroit, beaucoup de ces trophées exposés étaient des répliques."

"Les agissements de ces hommes signifient qu'il est probable que notre site soit d'un accès moins facile à l'avenir, ce qui sera injuste pour les centaines de fans qui viennent visiter notre usine tous les ans pour voir nos trophées et notre monoplace de Formule 1", a conclu le manager anglais.

Red Bull Racing et la police de Thames Valley ont lancé un appel à témoin pour identifier les malfaiteurs. "Il n'y a pas de description des agresseurs à l'heure actuelle, bien qu'ils sont supposés être des hommes portant des vêtements sombres", a précisé la police.