Pour rattraper Mercedes, Renault a été contraint de prendre des risques

Renault Sport F1 a rencontré quelques problèmes de fiabilité durant les tests de Jerez. Un moteur a été changé mardi sur la Red Bull RB11 pilotée par Daniel Ricciardo, tandis que des soucis de batterie sont aussi apparus, liés à une nouvelle cartographie. Seules les deux écuries frappées du taureau rouge, Red Bull Racing et la Scuderia Toro Rosso, sont motorisées par le constructeur français cette année après la disparition de Caterham et le passage de Lotus chez Mercedes. Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport F1, a également révélé qu'une pièce a fait défaut sur le V6 turbo hubride. "Il s'agit d'une pièce métallique de la pompe à eau du système ERS, a confié le manager français à Autosport. Une pièce de rien du tout dont nous avons découvert la faiblesse sur le banc la semaine dernière seulement, ce qui nous a empêchés de la refaire pour Jerez. Cela a limité le temps de piste pour nos deux écuries, mais le problème sera réglé pour les prochains tests à Barcelone."

Renault a adopté une politique de développement très agressive, poussée par Red Bull, afin de refaire une partie de son retard sur Mercedes. Dans ce contexte, certains contrôles de qualité n'ont pas été opérés, car la pièce incriminée fonctionnait bien l'an passé et elle a été modifiée pour s'intégrer dans l'installation très compacte du groupe propulseur. "Seule la logistique ne nous a pas permis de remédier à cette situation pour cette première séance d'essais, regrette encore Abiteboul. Nous essayons de conserver notre calme et de contrôler le processus de développement, mais stratégiquement l'écart que nous devons combler est tel qu'il nous contraint à prendre des risques. Et quand on prend des risques, ce genre de problème peut se poser..." Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter ! Retrouvez plus d’articles sur F1i