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2015, c'est terminé : les 8 enseignements à retenir de la saison de Formule 1

Julien Pereira

Mis à jour 30/11/2015 à 16:42 GMT+1

FORMULE 1 - De l'hégémonie de Mercedes au naufrage de Fernando Alonso (McLaren), voici les principales statistiques à retenir de cette saison 2015.

Lewis Hamilton (Mercedes) lors du Grand Prix d'Abou Dabi 2015

Crédit: AFP

La domination de Mercedes

Dans toute l’histoire de la Formule 1, jamais une écurie n’avait dominé une saison comme Mercedes en 2015. Le constructeur allemand a encore profité de la supériorité de son bloc propulseur, malgré les nets progrès Ferrari. Les Flèches d’Argent ont cumulé les victoires (16/19) et les pole positions (18/19). Mais un chiffre reflète encore plus l’hégémonie de l’Etoile :
  • Mercedes a remporté 80% des sessions (essais libres 1,2,3, qualification et victoires). Bluffant.

Hamilton dans la légende

Avec un troisième titre de champion du monde, Lewis Hamilton (Mercedes) a égalé son idole, Ayrton Senna. Il a dominé le championnat, et a conforté son statut de pilote le plus rapide du plateau. Avec, notamment, 11 pole positions cette saison. Le Britannique s’est surtout installé parmi les plus grands pilotes de tous les temps.
  • Dans toute l’histoire de la F1, Hamilton est troisième au classement des pilotes ayant conquis le plus de poles (49) et de victoires (43).
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Nico Rosberg (Mercedes), souriant, devant son coéquipier Lewis Hamilton au Grand Prix d'Abou Dabi 2015

Crédit: AFP

La frustration Rosberg

Vainqueur à Abou Dabi, Nico Rosberg a accompli une performance qu’il n’avait jamais réussie auparavant dans sa carrière. L’Allemand a aligné trois succès. De quoi nourrir quelques regrets. Surtout qu’avec six victoires cette saison, le vice-champion du monde n’a pas à rougir. De telles statistiques ont déjà été suffisantes pour être sacré (Vettel en 2010 et 2012, Hamilton en 2008, Schumacher en 2003…).
  • Avec 14 victoires en carrière, Rosberg totalise plus de succès que 12 champions du monde.

Ferrari en progrès

La Scuderia a été la seule écurie capable de titiller Mercedes. Grâce à Sebastian Vettel, le Cheval Cabré a décroché trois victoires et 13 podiums. En utilisant des jetons de développement aux bons moments, le constructeur italien a constamment réduit son déficit de performance. Et a retrouvé une régularité qui lui faisait défaut.
  • Ferrari a cumulé 13 podiums en 2015. Elle n’avait plus atteint ce total depuis trois ans.
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Sebastian Vettel (Ferrari) devant son coéquipier Kimi Raïkkönen durant le Grand Prix d'Abou Dabi 2015

Crédit: AFP

Raïkkönen, pas si décevant

Non, Kimi Raïkkönen n’est pas en pré-retraite. Iceman a claqué les meilleurs tours en course au Canada et à Bahreïn, portant son total en carrière à 42. Dans toute l’histoire, seul Michael Schumacher (77) en a réussi plus que lui. A sa manière, le Finlandais a trouvé les moyens de se montrer.
  • A Abou Dabi, Raïkkönen est monté sur le podium pour la 80e fois de sa carrière. Comme Senna.

Verstappen, surdoué en apprentissage

Devenu le plus jeune pilote titulaire en Formule 1, Max Verstappen (Toro Rosso) ne fait pas l’unanimité. Malgré un talent indéniable, le Néerlandais est critiqué pour ses maladresses et ses écarts de conduite en piste. Mais il a aussi multiplié les dépassements marquants, comme à Spa. Sur le plan comptable, Toro Rosso s’est frotté les mains.
  • Parmi les 20 pilotes du plateau, seul Hamilton a obtenu plus de points que Verstappen lors de sa première saison.
  • A Abou Dabi, Le Néerlandais a aussi cumulé les sanctions : cinq secondes de pénalité durant la course, drive-through à l’arrivée. Inédit cette saison.

L’échec Alonso

Fernando Alonso a quitté Ferrari pour rejoindre l’ambitieux projet de McLaren. L’Espagnol a finalement bouclé la pire saison de sa carrière. Et il a cumulé les abandons.
  • Depuis ses débuts en tant que titulaire en 2003, jamais Alonso n’avait totalisé moins de points que son coéquipier. En 2015, il a été devancé de 5 points par Jenson Button.
  • Cette saison, le double champion du monde a abandonné huit fois. Autant que lors de tout son passage chez Ferrari, entre 2010 et 2014.

Un point commun avec Maldonado

Pastor Maldonado, lui, a encore excellé dans cet exercice.
  • Le Vénézuélien a abandonné 9 fois cette saison. Depuis le début de sa carrière, il ne termine pas un Grand Prix sur trois.
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Pastor Maldonado (Lotus) au Grand Prix de Russie 2015

Crédit: Lotus F1 Team

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