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5 choses - bonnes ou mauvaises - qui pourraient bientôt changer la face des Grands Prix

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 22/05/2015 à 19:24 GMT+2

Avec des pneus choisis par chaque équipe dès 2016 et le retour des ravitailllements en 2017, la F1 va changer. Et ça pourrait ne pas s'arrêter là. Que des bonnes idées ? Bah non.

Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2015

Crédit: AFP

2016 : Des pneus au choix

C'est décidé : chaque équipe pourra choisir juste avant un Grand Prix les deux types de pneus qu'elle a retenus pour le week-end.
Pourquoi : le choix de Pirelli sur un meeting est parfois unanimement critiqués. Le manufacturier unique italien est souvent accusé d'imposer des gommes trop dures pour se débarrasser de tout problème de dégradation.
C'est bien : les pilotes ne se plaindront plus d'avoir des pneus en bois et ils pourront attaquer avec des gommes 5 ou 6 secondes plus rapides par tour. Avec jusqu'à six types de gommes "sec" en piste, les stratégies de courses seront plus variées et forcément plus surprenantes.
C'est moins bien : pour surprendre jusqu'au bout, il faudra supprimer l'indicateur de couleur sur les flancs des enveloppes. Du coup, on ne verra pas qui roule avec quoi.
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Pneus Pirelli au Grand Prix d'Australie 2015

Crédit: Imago

2016 : 21 courses

C'est (presque) décidé puisque Bernie Ecclestone le veut : le retour du Grand Prix d'Europe, en Azerbaïdjan l'an prochain, allongera l'agenda à 21 dates.
C'est bien : on ne supprime pas une belle course pour en créer une autre d'un intérêt incertain.
C'est moins bien : une banalisation des nouveaux Grands Prix qui ont déjà un mal fou à se distinguer sur des circuits formatés. Le non respect de la position unanime des patrons d'équipes, qui voient bien que leurs employés sont épuisés en fin de saison.

2017 : Retour aux ravitaillements

C'est décidé : on reverra les pilotes rentrer pour faire le plein.
C'est bien : des voitures plus légères pour attaquer.
C'est moins bien : une stratégie moins souple lors du premier relais car il sera impossible de repousser l'arrêt. Des pilotes exposés à des erreurs de remplissage. Jusqu'à le payer par un titre comme Felipe Massa à Singapour en 2008 ?
C'est moins bien : du spectacle artificiel, des courses qui se décideront encore plus devant les garages.

2017 : La fin du manufacturier unique

C'est un projet : la Fédération internationale de l'Automobile pourrait renoncer au monopole d'un manufacturier de pneus en vigueur depuis 2007. Mais il ne s'agit peut-être que d'une volonté de mettre la pression sur Pirelli, qui est en fin de contrat.
C'est bien : la Formule 1 doit être une compétition technique à tous les niveaux.
C'est moins bien : une explosion des coûts difficilement gérable en raison des besoins de tests et un Mondial à deux vitesses en cas de domination d'un fournisseur.

2018 : 2 courses par week-ends

C'est une vague idée, un peu folle : deux courses - sans doute plus courtes qu'un Grand Prix - par week-end.
C'est bien : un vendredi enfin intéressant avec une qualification (ou deux) et un spectacle plus consistant le samedi que la seule heure de qualification pour les spectateurs sur le circuit. Une course de consolation pour un pilote ou une équipe en cas d'échec dans la première.
C'est moins bien : la désacralisation du Grand Prix. Deux courses, deux vainqueurs, et un double barême comme en GP2 avec ça ? Illisible, incompréhénsible pour le grand public. Une dangereuse perte d'identité.
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Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Monaco 2015

Crédit: AFP

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