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Qualifications, pneus, radio, bruit des moteurs... : Ce qui change en 2016

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/03/2016 à 08:59 GMT+1

SAISON 2016 - Le format des qualifications a été modifié et le choix de pneus a été élargi pour favoriser le suspense et les stratégies. Voici l'essentiel des nouveautés.

Nico Rosberg (Mercedes) - Tests Montmelo 2016

Crédit: Daimler AG

Des qualifications plus radicales

Les éliminations deviennent progressives en Q1, Q2 et Q3 : après respectivement 7, 6 et 5 minutes d'essais, le concurrent le moins rapide est éliminé, et ainsi de suite toutes les 90 secondes.
En fin de Q1 (16 minutes) et de Q2 (15 minutes), 7 participants sont éliminés.
En Q3 (14 minutes), 8 pilotes sont admis et à la fin, il ne reste que deux pilotes en lice pour la pole position.
Conséquence : plus de suspense puisque la moindre faute ou le moindre ennui technique conduit à l'élimination. Auparavant, un pilote en difficulté pouvait sortir pour un tour à la 18e minute de la Q1 et passer le cut. Maintenant, c'est fini.
Daniel Ricciardo (Red Bull) - Tests Montmelo 2016

Des choix de pneus plus libres

Pirelli a accédé à la demande des pilotes de disposer de gommes plus tendres pour attaquer à volonté et d'enveloppes moins résistantes afin de ne plus tourner à 4 à 5 secondes des chronos afin de les faire durer. Le type "ultra tendre" violet a été introduit, en plus des "dur", "medium", "tendre" et "super tendre".
Pour chaque grand prix, Pirelli choisit 3 types parmi les 5 composant sa gamme et impose de passer un train du mélange le plus tendre en Q3 et deux trains en course, parmi les deux autres types.
Exemple : Pirelli a apporté les "medium", "tendre" et "super tendre" pour le Grand Prix d'Australie.
Q3 : tout pilote qualifié doit utiliser un train de "super tendre" (mélange le plus tendre présent à Melbourne).
Course : chaque pilote doit utiliser deux sets et combiner "medium" + "tendre", "medium" + "medium" ou "tendre" + "tendre".
Pirelli met 13 trains à disposition par voiture pour piste sèche pendant le week-end et impose la compistion de trois d'entre eux. Il reste donc à chaque pilote la liberté de désigné les 10 trains restants.
Conséquence : Des stratégies plus variés et une prime aux risques. Des surprises possibles en fonction des changements majeurs de températures de piste pendant un week-end de course.

Des pilotes moins radiocommandés

La FIA a enfin compris à quel point les équipes cassaient le suspense en donnant en direct une foule de conseils aux pilotes, parfois incapables de décider eux-mêmes. La liste des interdictions est étendue notamment aux informations concernant les chronos, les partiels et la stratégie d'un adversaire en qualification ou en course. Une équipe ne peut également plus demander à son pilote de rentrer que dans le tour où l'opération va s'effectuer. Et ne peut lui annoncer à l'avance le type de gomme qu'elle va lui mettre.
picture

Combinés radio de McLaren au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2014

Crédit: McLaren

Des moteurs plus bruyants et plus nombreux

Après deux ans de polémique, les motoristes ont voulu faire oublier les sons de tondeuses à gazon en doublant les sorties d'échappement. 25% de décibels en plus. Chaque pilote avait droit à quatre groupes propulseurs pour 19 GP en 2015. Il a en à cinq avec le calendrier 2016 à 21 GP.

L'auteur d'un faux départ sera sanctionné

Tout pilote ayant provoqué l'annulation d'un départ sera orienté vers la zone des stands, d'où il partira après le peloton.

Une télémétrie unique

LA FIA imposé désormais un enregistrement de données commun à toutes les voitures.

Une caméra pour analyser les accidents

La caméra fixée sur chaque monoplace enregistre des images désormais en haute-définition pour fixer mieux comprendre la cause est les conséquences des accidents.
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