Avec sa RB13, Red Bull entend tordre le cou à la superstition

Red Bull a fait resurgir l'imaginaire de la superstition liée au numéro 13 - en tant que bon comme mauvais présage - pour s'amuser dimanche de l'appellation RB13 de sa monoplace du Mondial 2017. Avec la sagesse qu'on lui connait, Daniel Ricciardo a rapidement tranché et résumé l'avis général en déclarant que ce numéro 13 est "une excuse quand les choses ne vont pas bien."

Avec une monoplace dont le design a été supervisé par le génial Adrian Newey, qui a souvent bien négocié les boulersements techniques imposés, l'Australien espère remporter plus d'une victoire, c'est qu'il était parvenu à faire l'an dernier pour se classer troisième du championnat du monde derrière les intouchables pilotes de Mercedes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Cette année, l'Allemand a cédé sa place à Valtteri Bottas, ex-Williams, et le pilote de la RB13 n°3 peut logiquement espérer grimper une marche sur le podium. Moyennant évidemment de battre son encombrant coéquipier Max Verstappen, devenu le plus jeune vainqueur de l'histoire, l'an dernier en Espagne.

Prudent, le Néerlandais a déclaré : "Je veux d'abord connaître le véritable potentiel de la nouvelle voiture avant de dévoiler des objectifs. On souhaite gagner des courses bien entendu et le plus tôt sera le mieux."

Les pontes de Red Bull Racing se sont effectivement bien gardés d'annoncer un objectif pour cette année marquée par un changement de règlement radical. "Nous voulons être les challengers", a lancé Christian Horner, le directeur d'équipe. En clair : être encore les premiers poursuivants de Mercedes, devant Ferrari.

Cependant, Helmut Marko, responsable du choix des pilotes chez Red Bull et conseiller sportif auprès du PDG de la marque de boisson énergisante, a rappelé que l'équipe avait enregistré une série de bonnes nouvelles cet hiver. "Nous sommes certains que nous avons mis au point un très bon châssis, et Renault nous a promis que nous aurions plus de chevaux que l’an dernier pour le début de la saison, et puis une première évolution moteur dès le Grand Prix d’Espagne", a-t-il dit. "En termes de puissance moteur, nous devrions donc être aussi plus proches de Mercedes que la saison passée."