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Schumacher s'est régalé

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ParEurosport

Publié 01/02/2010 à 18:55 GMT+1

Michael Schumacher a effectué ses premiers tours de roues au volant de sa Mercedes, lundi à Valence, pour les premiers essais du Championnat du monde 2010. L'Allemand savoure et ne cache pas son bonheur. "Je me sens comme un enfant qui a un jouet dans la main", avoue-t-il.

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Crédit: Eurosport

Les premiers tours de roues du septuple champion du monde, Michael Schumacher, au volant d'une Mercedes, ont animé le début de la saison 2010, dont les premiers essais se sont tenus lundi au circuit Ricardo Tormo de Valence. Toute la journée a semblé n'être tournée que vers ce seul évènement. La présentation dépassionnée de la nouvelle Toro Rosso, la STR5, dont les pilotes Sébastien Buemi et Jaime Alguersuari semblent bien partis pour jouer, au mieux, le ventre mou, n'a pas suscité de débordement d'enthousiasme. Le retour chez Ferrari du Brésilien Felipe Massa, meilleur temps lundi, malgré son très grave accident au dernier Grand Prix de Hongrie, a été moins suivi que prévu. Les premières boucles de Nico Rosberg chez Mercedes ont laissé l'audience de marbre.
Les journalistes ayant interrogé l'Allemand n'avaient que faire de ses impressions après sa première journée d'essais. Seul comptait ce qu'il pensait de son coéquipier, le septuple champion du monde, le "Kaiser" (l'Empereur) "Schumi", de retour en F1 à 41 ans après trois ans d'absence. "Nos rapports sont très bons. Il me respecte. Je le respecte. C'est un spectacle de l'avoir comme coéquipier. Je pourrais sûrement apprendre deux ou trois choses de lui qui me serviront dans le futur", s'est courtoisement exécuté Rosberg. Et l'ancien pilote numéro 1 chez Williams de lâcher ensuite, dépité : "Je n'ai jamais vu autant de journalistes dans ma vie. Mais il n'y a pas de problème"... juste avant que tous les micros ne l'abandonnent, Schumacher étant sorti de son camion.
"Comme un enfant"
L'heure était venue pour la légende d'enfin reprendre sa place de pilote. L'ancien consultant chez Ferrari, qui avait manqué son come-back en août en remplacement de Massa pour cause de douleurs au cou persistantes, pouvait s'installer dans sa Flèche d'argent. Il était environ 15H30. Très concentré sous son casque rouge orangé, il ouvrait son chemin dans une forêt d'objectifs et de caméras, démarrait timidement, puis accélérait, sous les vivas d'une tribune assez remplie.... pour s'arrêter quarante tours plus tard, visiblement heureux. "D'une certaine manière, c'est comme en 1991, honnêtement. Quand je suis arrivé en F1, j'ai été choqué au premier tour, puis extrêmement excité au deuxième. C'est exactement la même chose aujourd'hui. Je me sens comme un enfant qui a un jouet dans la main et qui s'amuse", a-t-il souri.
Et de raconter ses retrouvailles sur l'alsphalte espagnole avec son ancien coéquipier chez Ferrari, Rubens Barrichello, et ... Massa, justement. "Soudain, j'ai vu ma voiture, mon ancienne voiture, sur la piste. Et je n'étais pas assis à l'intérieur. C'est une sensation étrange. Mais il est bon de revoir mon frère sur les circuits", a-t-il remarqué.
Des amis à qui il pourrait manquer, tant il a semblé à l'aise lundi, auteur du troisième chronos avec 373/1000e de retard à peine sur Felipe Massa. "J'espère (avoir une voiture pour gagner le Championnat). Mais cela reste à prouver", a-t-il observé, félicitant son écurie pour "le superbe boulot" accompli. Mercedes, qui l'a recruté fin décembre pour trois ans après avoir racheté Brawn GP, double champion du monde 2009, peut déjà se féliciter de son coup marketing. La F1 ne parle que de lui. Une banderole de son fan-club en Espagne résumait l'impression du moment : "Willkommen zurück Schumi" (Bienvenu à nouveau).
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