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Masters: McIlroy pour une première veste verte, Dubuisson pour finir

ParAFP

Mis à jour 09/04/2015 à 09:04 GMT+2

Favori logique, le N.1 mondial Rory McIlroy cherchera à endosser sa première veste verte dimanche à Augusta, mais sur le chemin du Masters, seul tournoi du Grand Chelem qui lui manque, il lui faudra croiser le fer avec Bubba Watson, en quête du triplé. Quant au jeune Français Victor Dubuisson, star montante du golf français, il tentera lui d'arriver pour la première fois au bout du Masters.

Rory McIlroy

Crédit: Panoramic

Triple mission pour le numéro 1

McIlroy, qui avait enlevé son premier "Majeur" à l'US Open 2011, s'estime fin prêt pour gagner à Augusta, à sa 7e participation. "C'est un parcours qui me convient et sur lequel j'aurais pu gagner à de nombreuses reprises", a expliqué le N.1 mondial, qui veut absolument combler ce vide à son palmarès.
"Quand je regarderai en arrière, à 60 ans, je serais très déçu de voir que je n'ai pas gagné de veste verte. Remporter les quatre tournois majeurs signifie que vous êtes un joueur complet", a insisté McIlroy qui, en cas de succès, rejoindrait Tiger Woods, Jack Nicklaus, Ben Hogan, Gene Sarazen et Gary Player dans ce club très select des joueurs ayant les quatre Majeurs à leur palmarès.
Un succès à Augusta et McIlroy serait aussi avec Woods et Hogan le troisième golfeur à décrocher trois tournois du Grand Chelem d'affilée, après le British Open et le championnat PGA. Il serait également le premier Européen maître d'Augusta depuis 1999 et l'Espagnol Jose Maria Olazabal!
Contrairement à Woods qui vit une rare histoire d'amour avec le Masters depuis le premier de ses quatre trophées ici en 1997, à 21 ans, le Nord-Irlandais de 25 ans n'a jamais réussi à dompter le difficile parcours d'Augusta, avec pour meilleur résultat une 8e place en 2014. Et il a sans doute encore à l'esprit ce cauchemar de 2011 quand il était en tête avec quatre coups d'avance à l'entame du dernier tour, avant de s'effondrer et de rendre une carte de 80 !
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Rory McIlroy

Crédit: Eurosport

L'inconnue Woods

"J'avais l'impression que je devais peaufiner mon jeu de façon à me croire capable de gagner un tournoi de golf, et j'y suis parvenu", a affirmé Tiger Woods, après sa première journée d'entraînement lundi, au grand bonheur des très nombreux spectateurs qui avaient déjà pris d'assaut l'allée des Magnolias.
Tombé à une humiliante 111e place au classement mondial, mais déjà auteur lui du Grand Chelem, le "Tigre" reste une référence même si cela fera 63 jours jeudi qu'il n'est pas monté sur un green en compétition, après son abandon pour douleurs au dos à Torrey Pines.
Avec seulement dix tournois joués depuis janvier 2014 (dont trois abandons et trois éliminations au "cut"), le "Tigre" risque d'être à court de forme. Mais sur sa classe et son toucher, pourquoi pas un 15e titre du Grand Chelem ? Une certitude, Tiger Woods, 39 ans, est heureux d'être de retour en Georgie après son forfait de l'an passé suite à une opération au dos. Et il l'a démontré à l'entraînement, pas de danse et rires en prime.
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Tiger Woods.

Crédit: AFP

Dubuisson doit d'abord passer le cut

Victor Dubuisson, qui fêtera ses 25 ans après le Masters, devra lui continuer sur la lancée de son dernier tour à Houston (une carte de 66 pour une 17e place finale) pour passer le "cut" vendredi et devenir le deuxième Français, après Thomas Levet en 2005, à sillonner quatre fois les fairways de l'Augusta National.
S'il a été moins brillant qu'en 2014, avec une 4e place à Abou Dhabi pour meilleur résultat cette année, le Cannois a gagné en maturité et son jeu s'est renforcé, comme l'a illustré sa sortie de bunker en descente au 18e trou à Houston.
Il effectuera ses deux premiers tours en compagnie de l'Anglais Luke Donald, 37 ans et troisième à Augusta en 2005, et de l'Australien John Senden, 43 ans et 9e l'an passé. S'il ne figure pas parmi les outsiders (sa cote est de 100/1), son talent et sa fougue pourraient lui permettre de prendre date, comme lors du Championnat PGA 2014, où il avait fini 7e à cinq coups de McIlroy, le vainqueur.
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Rory McIlroy et Victor Dubuisson (Europe) - Ryder Cup 2014

Crédit: AFP

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