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Brooks Koepka, le globe-trotter qui voyage en première classe

ParAFP

Publié 19/06/2017 à 11:53 GMT+2

US OPEN - Brooks Koepka, vainqueur de son premier tournoi du Grand Chelem dimanche, a connu un parcours atypique avant d'en arriver là. L'Américain est notamment passé par l'Europe pour débuter sa carrière, avant de revenir sur le PGA Tour pour devenir l'un des meilleurs joueurs du circuit.

Brooks Koepka

Crédit: Getty Images

Son voyage à grande vitesse vers les sommets du golf mondial a débuté par un inhabituel crochet par l'Europe. L'Américain Brooks Koepka s'est adjugé dimanche la 117e édition de l'US Open et s'est offert à 27 ans son premier titre du Grand Chelem.
Quand les espoirs américains font leurs gammes dans des tournois à domicile, Koepka a lancé sa carrière professionnelle en Europe sur le Challenge Tour, le circuit secondaire, où il glané quelques succès et une expérience incomparable entre 2012 et 2013. C'est ce qui l'a, en partie, préparé à faire face aux conditions de jeu beaucoup plus compliquées lors d'un 4e tour éprouvant pour les nerfs sur le parcours d'Erin Hills balayé par de fortes rafales de vent.

Partenaire d'entraînement de Johnson

Koepka, élu rookie de l'année sur le circuit PGA en 2014, est aussi l'un de ces gros frappeurs à qui les observateurs promettaient la victoire avant le coup d'envoi de ce deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année. Ce n'est pas un hasard s'il succède à son compatriote et grand ami Dustin Johnson, vainqueur de l'édition 2016, mais éliminé vendredi dès le 2e tour après avoir manqué le cut. Même gabarit longiligne, même profil athlétique, Koepka est le partenaire d'entraînement privilégié, en salle de musculation et sur les parcours de golf, du n°1 mondial.
Deuxième en début de journée à un coup de son compatriote Brian Harman, le Floridien a rendu une carte de 67 (-5) pour un total de 272 (-16), ce qui lui a permis d'égaler le meilleur score réalisé dans l'épreuve en 2011 par Rory McIlroy, autre cador qui a buté sur le cut vendredi. "Me retrouver aux côtés de tous ces grands noms du golf est incroyable", a admis, encore incrédule, le 22e joueur mondial qui va faire lundi son entrée dans le top 10.
Pour aller chercher la deuxième victoire de sa carrière, après l'Open de Phoenix 2015, l'Américain a dû retrouver son putting, malmené en milieu de parcours, étincelant en fin de journée avec trois birdies consécutifs sur les trous 14, 15 et 16. "Le tournant c'est le putt que je rentre pour le par au 13, cela m'a donné un nouvel élan, car mes précédents putts n'étaient pas particulièrement bons. Cela m'a vraiment aidé et je me suis retrouvé dans une bonne dynamique", a-t-il admis après coup.

"En confiance toute la semaine"

Il a relégué Harman et le Japonais Hideki Matsuyama, 2e ex aequo, à quatre longueurs (-12). Son compatriote Rickie Fowler va devoir encore patienter (5e à -10), tout comme Justin Thomas, auteur d'une carte-record de 63 la veille et finalement 9e après une dernière journée très moyenne (-8).
Souvent placé en Grand Chelem ces dernières années (4e de l'US Open 2014 et du championnat PGA 2016, 5e du championnat PGA 2015), Koepka qui, enfant, rêvait de faire carrière dans le baseball, une tradition familiale, a surpris par sa maturité et sérénité. "Samedi soir, j'ai reçu une tonne de messages, tout le monde me disait de continuer à faire ce que j'avais fait dans le 3e tour, c'est ce que j'ai réussi à faire, je me suis vraiment senti en confiance tout au long de la journée, tout au long de la semaine même", a-t-il résumé.
Koepka a poursuivi un nouvelle habitude du golf masculin : depuis le championnat PGA 2015 remporté par l'Australien Jason Day, tous les tournois du Grand Chelem sont revenus à des joueurs en quête de leur premier titre majeur, soit sept "bleus" récompensés de suite.
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