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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/09/2010 à 10:47 GMT+2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à propos des courses 1 et 2 de GP2, à Spa-Francorchamps.

2010 Spa DAMS Grosjean

Crédit: GP2 Motorsport Limited

Pastor Maldonado (Rapax, vainqueur de la Course 1 et abandon lors de la Course 2) : "J'ai pris un bon départ mais pas aussi bon que les autres et ma course a été bonne jusqu'à sept tours de la fin. Peut-être que quelque chose a coincé dans la voiture car je perdais trois seconds pour tour. Avant ça, ma voiture était très rapide, j'étais plus rapide que D’Ambrosio, et le tournant a été le pit stop, lors duquel j'ai pris tous les risques pour le dépasser : mon entrée a été géniale et ma sortie aussi. Après, j'ai fait un bon tour puis, sur un tour, j'ai beaucoup perdu.
Sergio Perez (Addax, 7e et 1er) : "Je pense avoir bien piloté et je suis très content de ce résultat pour moi et pour l'équipe qui réalise le doublé (van der Garde 2e). D'un autre côté, j'ai fait une faute qui nous a coûté des points samedi, spécialement pour le championnat, où nous gardons des chances même si Pastor est assez loin devant. Je crois pouvoir encore le rattraper."
Alvaro Parente (Colini, 2e et 3e) : "Je veux remercier toute l'équipe, qui m'a donné une voiture capable de gagner. Elle a fait le bon choix en termes de stratégie et nous avons été très proche de vaincre. Je suis revenu piloter sur le mouillé (vendredi) après une longue interruption et courir sur le sec fut un handicap. Pour un retour, c'est un rêve."
Romain Grosjean (DAMS, 3e et 6e) : "Je monte sur le podium pour ma troisième course avec DAMS, ce qui est très satisfaisant. A Hockenheim, nous avions engagé un travail prometteur et nous en récoltons les premiers fruits. Avec de meilleures qualifications, nous aurions pu terminer encore plus haut dans le classement."
(Course 2) Je repars avec un petit point et suis satisfait d'avoir pu marquer lors de chacune des courses ce week-end. Au vu de notre prestation à Hockenheim, il y a quelques semaines, je savais que nous pouvions y parvenir. Je remercie DAMS de m'avoir fait confiance et d'avoir préparé une voiture compétitive ce week-end."
Jérôme d'Ambrosio (DAMS, double abandon) : "Lorsque j'ai senti la soudaine perte de puissance, à quelques tours de l'arrivée, j'ai cru que le ciel me tombait sur la tête. Je ne pouvais pas croire à autant de malchance. Sur le coup, cet abandon m'a fait très mal. Puis j'ai pris un peu de recul et j'ai réalisé que, finalement, je n'avais rien à me reprocher. J'ai décroché la pole position, j'étais en route pour la victoire, j'ai réalisé le meilleur tour en course, tout cela sur l'un des circuits les plus sélectifs du championnat. Malgré ce final douloureux, je pense avoir prouvé ma valeur et c'est tout ce qui compte.
La galère a continué (en Course 2), mais je ne suis pas déçu (problème électrique). Ma position sur la grille (20e) allait rendre ma course difficile quoiqu'il arrive."

Loïc David (DAMS, général manager) : "Ce que je retiens du week-end, c'est l'excellente prestation d'ensemble de l'équipe : ingénieurs, mécaniciens, pilotes. Bravo à tous."
Charles Pic (Arden, 4e et abandon) : "A l'extinction des feux (Course 1), j'ai pris un bon départ et j'ai immédiatement pu dépasser Grosjean et Herck en choisissant la trajectoire extérieure au premier virage. Après l'intervention de la voiture de sécurité au 2e tour j'ai pu repartir à l'attaque et dépasser Turvey au 6e passage. Malheureusement, quand je suis rentré au stand au 8e tour, j'ai commis une petite erreur au moment d'immobiliser la voiture pour le changement des pneus. J'ai dépassé d'un mètre environ mon emplacement de ravitaillement. Du coup, les mécaniciens se sont retrouvés décalés par rapport à l'axe des roues et ont perdu quelques secondes pour les changer. Au lieu de ressortir devant Grosjean et Arabadzhiev, je me suis retrouvé juste derrière eux. C'est à ce moment là que j'ai perdu l'opportunité de monter sur le podium.
Dès le départ (de la Course 2), j'ai pu gagner une place mais je me suis vite rendu compte qu'il y avait trop d'appui aérodynamique sur ma voiture. Du coup je souffrais dans les longues lignes droites du circuit face à mes adversaires beaucoup plus rapides. C'est comme ça que Van der Garde et Parente ont pu me passer. Même si j'étais beaucoup plus à l'aise qu'eux dans les parties sinueuses du deuxième secteur, je ne pouvais pas les attaquer à cet endroit et ensuite ils s'échappaient dans les portions rapides. En fin de course, je suis sorti un peu large du virage de 'Rivage' et j'ai glissé sur un vibreur encore mouillé. La voiture s'est mise en travers, je suis parvenu à la redresser mais pas suffisamment pour éviter un mur de pneumatiques. J'avoue que je n'ai pas eu le temps d'avoir peur car c'est allé très vite. En revoyant les images, le crash parait impressionnant mais l'essentiel c'est que je n'ai rien eu."
Jules Bianchi (ART, 14e et abandon) : "Après quelques semaines de douleur et de convalescence, j'étais très heureux de recevoir le feu vert des médecins pour participer aux courses de Spa. Le cours roulage sous la pluie le vendredi matin ne m'a pas permis de trouver les réglages adaptés et la qualification a été extrêmement difficile. Je n'étais donc pas à l'aise dans la voiture lors de la Course 1 et il m'était impossible d'aller plus vite. Nous avons pu améliorer les choses dans la Course 2 mais je suis parti à la faute sur un vibreur encore humide au 4e tour."
Frédéric Vasseur (ART, directeur) : "Il y avait trop de phénomènes discordants pour que Spa-Francorchamps nous réussisse. Nous avons eu du mal à trouver les meilleurs réglages."
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