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Euro 2014, deuxième tour : Les Bleues doivent avancer vers les demies sans excès de confiance

ParAFP

Mis à jour 14/12/2014 à 12:43 GMT+1

L'équipe de France féminine attaque le deuxième tour de l'Euro ce soir (18h00) contre la Suède forte de nombreuses de certitudes. Ce que redoute finalement le sélectionneur Alain Portes.

Siraba Dembélé (France) contre le Monténégro à l'Euro 2014, au premier tour

Crédit: DR

Le vaisseau de l'équipe de France, insubmersible lors du premier tour de l'Euro 2014 féminin, entame dimanche à 18h00 contre la Suède, à Zagreb, la deuxième phase avec les demi-finales en ligne de mire. Le dernier carré se présente à l'horizon tel un phare pour les Bleues qui ont vogué jusqu'ici en torpillant tout sur leur passage, dont deux des plus puissants paquebots du tournoi.
Après des débuts timides contre la Slovaquie (21-18), le navire tricolore s'est mué en cuirassé pour couler la Serbie, vice-championne du monde (27-16), et a sorti ses canonnières pour prendre d'assaut le Monténégro (24-20), tenant du titre et vice-champion olympique. Grâce à ce sans-faute à Osijek, en Croatie, il aborde la suite en tête du groupe 2 avec un maximum de quatre points et de l'avance sur ses concurrents suédois, néerlandais (3 pts) et monténégrins (2 pts). L'Allemagne et la Slovaquie, le compteur bloqué sur 0, sont presque éliminées.
Il ne faut surtout pas se prendre pour ce que l'on n'est pas
Deux nouvelles victoires assureraient à la France de rejoindre Budapest pour les demies. Elle n'a plus atteint ce niveau depuis 2006 (médaille de bronze). Mais selon le sélectionneur Alain Portes, "le plus dur est à venir" contre leurs trois prochains adversaires. Le technicien nîmois craint surtout la Suède et les Pays-Bas, deux formations au gros potentiel offensif. "Il va falloir être très fort. J'ai visionné leur duel (30-30) et cela fait un peu peur. Cela va très vite avec grande qualité dans les transmissions de balles", affirme le patron des Bleues. L'Allemagne apparait un cran en dessous, surtout en l'absence de sa vedette Susann Müller, blessée à nouveau, à un doigt, lors du naufrage de son équipe vendredi contre la Suède (32-39).
La France devra néanmoins se montrer vigilante et se souvenir des remous du passé. "Il ne faut surtout pas se prendre pour ce que l'on n'est pas", prévient la demi-centre Allison Pineau, qui garde en mémoire la déception du Mondial-2013.
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Le sélectionneur Alain Portes après la victoire de la France contre le Monténégro (24-20) au premier tour de l'Euro 2014

Crédit: DR

Une base arrière qui brille

Après un premier tour parfait et un huitième de finale bien négocié contre le Japon, la France avait chuté en quarts contre la Pologne, une équipe qui semblait à sa portée. Mais les Françaises sont "plus sûres d'elles" et "calmes" avec un jeu collectif "de plus en plus léché", aux dires de Portes.
Réputée pour sa traditionnelle défense de fer, la plus imperméable de l'Euro (54 buts encaissés), l'équipe de France a montré contre le Monténégro une large gamme de combinaisons en attaque. Et, chose nouvelle, la base arrière, animée par les "artificières" Pineau et Alexandra Lacrabère, a brillé sur les tirs de loin.
Contre la Suède, meilleure attaque du tournoi (99 buts), la France devra sans doute revoir un peu son dispositif défensif. Au creux de la vague après sa médaille d'argent à l'Euro-2010, la sélection scandinave est en plein renouveau avec des joueuses qui "courent tout le temps" et "capables de renversements".
Les rotations risquent d'être plus fréquentes côté français. "On ne va pas compter que sur 7 ou 8 joueuses, ce serait suicidaire", assure Portes. "Certains devront plus sortir du banc."
Photo © Fédération française de handball
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