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Omeyer s'est vengé

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/01/2012 à 00:17 GMT+1

Le gardien des Bleus, triple champion du monde et double champion d'Europe, a fait oublier son mauvais match de lundi contre l'Espagne (26-29). Dans sa cage, "Titi" s'est montré décisif au point qu'Onesta l'a laissé jouer toute la rencontre.

2012 Euro Omeyer

Crédit: AFP

Omeyer n'aime pas les critiques, encore moins quand elles sont injustes. Après sa piètre prestation lundi face à l'Espagne (12% d'arrêts), le gardien triple champion du monde a remis les pendules à l'heure mercredi contre la Russie, en se montrant décisif avec 15 arrêts (sur 39 tirs). "Titi" sait se remettre en cause. Au soir de la défaite (26-29) face à la Roja, il était le premier à faire son mea culpa. Oui, il avait manqué de réussite et peut-être de concentration, à l'image de ses coéquipiers, trop laxistes contre le dernier médaillé de bronze des Championnats du monde. Oui, il pouvait lui arriver de passer à travers malgré son expérience et sa vista. Mais de là à le qualifier de portier dépassé et trop vieux, c'était non. "Tu me dis vieillissant, c'est ça non , s'est-il énervé dans L'Equipe mercredi. Hombrados, l'Espagnol, a 39 ans et il a été formidable lundi (...) Physiquement, j'étais bien, frais et dispo et le début de la saison l'a démontré".
Omeyer : "C'était important de gagner ce match"
A 35 ans, le gardien alsacien fait toujours les beaux jours de Kiel, qui veut le garder jusqu'au terme de son contrat (juin 2013). Le retour d'Omeyer à Montpellier est acté. Il ne reste qu'à déterminer la date précise. Irréprochable depuis des années, le gardien élu meilleur joueur du monde en 2008, n'a pas habitué le public aux ratés. Alors, forcément, quand il est moins bon, cela se voit et les commentaires les plus durs affleurent. D'autant qu'on se souvient de sa douloureuse finale au Mondial suédois, face au Danemark. Si la France avait été sacrée, Omeyer, lui, n'avait pas eu le rendement habituel. Il était resté sur le terrain, tandis que Karaboué avait rongé son frein.
Contre l'Espagne, Karaboué, cette fois, est entré et s'est montré plus efficace. Piqué au vif, le fier Omeyer, allergique à l'échec, a profité d'être de nouveau titularisé face à la Russie mercredi pour se remettre dans le droit chemin. Des arrêts décisifs tout au long de la rencontre, notamment en un contre un. Le poing serré et la rage retrouvée. "C'était important de gagner ce match, de remettre beaucoup d'agressivité et d'engagement, a dit le gardien qui a joué 60 minutes. Il faut continuer comme ça. On a un match très difficile contre la Hongrie." Vendredi, "Titi" sera prêt. Plus question de se rater.
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