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Equipe de France : Michaël Guigou n'apprécie pas forcément le surnom d'Indestructibles

ParAFP

Mis à jour 27/01/2014 à 21:29 GMT+1

L'ailier Michaël Guigou, sacré champion d'Europe pour la troisième fois avec l'équipe de France de handball ce dimanche, au Danemark, estime que les Bleus n'ont pas besoin d'un nouveau surnom pour marquer la fin de la période des Experts.

Michael Guigou

Crédit: AFP

Quel saveur a cette nouvelle victoire ?
Michaël GUIGOU : Elle est assez incroyable. On rencontrait le Danemark qui avait joué les deux dernières finales du Mondial et était champion d'Europe en titre. Cette équipe était chez elle et avait bousculé tout le monde dans le tournoi. Devant 15 000 Danois, on savait que l'on devrait livrer un match parfait. Je dirais que l'on a réalisé un match plus que parfait. C'était irréel. Tout le monde a joué à son meilleur niveau et cela a été un choc pour les Danois. Entre la reconstruction de l'équipe de France et la confirmation de tout ce qui a été fait ces dernières années, c'est un moment magique.
Les surnoms ont jalonné l'histoire de l'équipe de France. Il y a eu les Bronzés, puis les Barjots, les Costauds et les Experts. En faut-il un nouveau pour cette équipe de France renouvelée ou vous en avez assez?
M.G. : Oui, on en a un peu marre (des surnoms). On est des handballeurs. On est les Bleus. On défend la France. Trop de surnoms ont été donnés. C'est quelque chose de médiatique surtout. S'il y a besoin d'en trouver un, trouvez-le. Pour nous, l'essentiel c'est que l'on gagne nos titres et que le handball soit connu et respecté. Si on nous appelait tout simplement "les handballeurs de l'équipe de France", cela suffirait.
Vous avez tout gagné en double, voire en triple, l'Euro justement. Qu'est-ce qui vous motive encore et vous fixez-vous une limite avec les Bleus?
M.G. : A chaque fois, c'est une expérience incroyable. C'est un enfer aussi parce que c'est très dur mentalement et physiquement, surtout les Championnats d'Europe. Mais au final, c'est toujours un réel plaisir de gagner. On n'a pas un métier éternel. Donc on vit le truc à fond. J'ai la trentaine (31 ans) et je ne me sens pas assez vieux pour arrêter. Mais finir sur le Mondial-2017 organisé en France serait l'apothéose. Je n'aurai toutefois que 34 ans. Est-ce que cela me suffira? Aurai-je envie de m'arrêter juste à ce moment-là ou de continuer? Je pense que j'ai déjà cet objectif. Après on verra.
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