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Euro 2014 - Equipe de France : les 6 clés d'un retour au sommet

ParAFP

Mis à jour 27/01/2014 à 11:10 GMT+1

Dimanche, l'équipe de France est redevenue championne d'Europe au terme d'une finale et d'une quinzaine accomplies. Et pour six raisons majeures. Les voici.

Euro 2014 France Karabatic

Crédit: PA Sport Report

Les Bleus ont un véritable patron

Déjà une star à la manière de Tony Parker en équipe de France de basket, Nikola Karabatic a pris une autre dimension en devenant le seul patron du jeu tricolore. Avec l'arrêt de Didier Dinart, les Bleus avaient besoin d'un nouveau commandant. Elu meilleur joueur du tournoi, le demi-centre du FC Barcelone, 29 ans, a assumé ce rôle avec brio. En plus d'être un buteur - deuxième meilleur marqueur français avec 32 buts en huit matches - il a encore pesé par ses qualités d'organisateur et de passeur hors pair. Son courage conjugué à sa détermination défensive et à sa puissance physique (1,96 m, 102 kg) ont servi d'inspiration à son équipe.

Une ossature de champions

Malgré les forfaits Bertrand Gille, Xavier Barachet et l'arrêt de Didier Dinart, la France a pu encore compter sur un noyau de joueurs d'expérience qui ont déjà tout gagné, souvent plusieurs fois, et restent parmi les meilleurs du monde à leur poste. Sur les seize joueurs alignés en finale, six avaient participé à la conquête du premier titre européen en 2006 : Nikola Karabatic, Luc Abalo, Michaël Guigou, Jérôme Fernandez, Thierry Omeyer et Daniel Narcisse. Le pivot Cédric Sorhaindo, devenu un pilier du groupe, était déjà là lors du troisième sacre mondial des Tricolores en 2009 ainsi que l'ailier Guillaume Joli. Ils ont su transmettre leur vécu et leur culture de la gagne à une nouvelle génération, pleine de talent.

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Euro 2014 France Karabatic

Crédit: AFP

Une défense en béton armé

Ce secteur est resté la grande force de l'équipe de France. Passé du terrain au banc, Didier Dinart a apporté encore davantage de rigueur et de précision à la défense tricolore. Il s'est aussi trouvé un digne successeur en la personne de Luka Karabatic. Le colosse (2,02 m, 104 kg) à la barbe fournie fait partie des révélations avec l'arrière droit Valentin Porte. Associé son frère Nikola et à Cédric Sorhaindo, Luka Karabatic a formé une charnière centrale hyper rugueuse sur laquelle les attaquants adverses se sont souvent cassés les dents.

Une nouvelle paire de gardiens est née

Ce poste constituait la principale inquiétude du sélectionneur Claude Onesta. En l'absence de Thierry Omeyer en début de compétition, le technicien toulousain avait dû confier les clés des cages françaises à Cyril Dumoulin et à Vincent Gérard. "Ils n'offrent pas la même garantie que "Titi" (Omeyer) et devront être capables de faire à deux, ce qu'il réussissait à faire tout seul", avait dit Onesta. Dumoulin a franchi en pallier en réléguant d'abord son concurrent Gérard sur le banc. Puis, il s'est affirmé comme le complément idéal de Thierry d'Omeyer. Sa performance face à l'Espagne, en demi-finale, a prouvé qu'il représentait, à bientôt 30 ans, l'avenir dans les buts.
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Euro 2014 France Dumoulin

Crédit: Panoramic

La relève assurée

Les forfaits ont finalement été un mal pour un bien. Contraint d'injecter du sang neuf, le sélectionneur Claude Onesta a préparé l'avenir, et les JO 2016, son objectif prioritaire, en intégrant Mathieu Grebille (22 ans), Igor Anic (26 ans), Luka Karabatic (25 ans), Valentin Porte (23 ans). Utilisé comme un joker de luxe, malgré ses faits d'arme chez les Bleus, William Accambray incarne toujours le futur à seulement 25 ans. Resté en tribunes, Kentin Mahé (22 ans) est aussi amené à prendre de l'envergure dans les années à venir.

Un Championnat de France qui monte en puissance

Réputée pour sa formation, la France l'est de plus en plus pour son championnat, devenu le numéro 2 en Europe derrière la Bundesliga. Avec la crise qui a frappé les clubs espagnols et l'émergence du Paris Saint-Germain comme vitrine, la Division 1 ne cesse d'attirer des vedettes étrangères et de récupérer ses meilleurs éléments héxagonaux, à l'instar de Thierry Omeyer et Daniel Narcisse cette saison. Sur les seize joueurs de la finale, deux seulement évoluent encore à l'étranger, Nikola Karabatic et Cédric Sorhaindo (FC Barcelone).
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2014 euro france espagne daniel narcisse

Crédit: AFP

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