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"Je ne revendique rien"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/01/2011 à 16:33 GMT+1

La France qualifiée en demi-finale, Arnaud Bingo bénéficiera-t-il d'un peu plus de temps de jeu contre l'Islande mardi ? L'ailier tricolore, néophyte chez les Bleus, ne brigue pas plus de minutes auprès de son coach. Le joueur de Tremblay souhaite avant tout apprendre. Et toujours avec le sourire.

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Crédit: Eurosport

ARNAUD BINGO, la France est en demi-finale et reste invaincue. Une bonne chose de faite ?
A.B. : Bien sûr. Depuis la fin du premier tour, on voulait montrer que le match nul contre l'Espagne n'était qu'une petite déconvenue. Et encore. Nos victoires contre la Hongrie et la Norvège ont confirmé qu'on ne s'était pas laissé disperser. Après ce nul, les gens ont oublié qu'on était toujours invaincu. Mais comme on les a habitués à tout gagner, quand on fait match nul, ils ont l'impression que c'est une défaite (rires.).
En gros, c'était de votre faute ?
A.B. : Voilà ! Mais plus sérieusement, ce match nul nous a permis aussi de nous concentrer à nouveau, et de rester fixer sur le bon objectif. C'est bien d'avoir cet état d'esprit. Cela nous permet d'aller de l'avant. Tout va bien donc. L'aventure continue. Et puis, on a bien vu avec la défaite de l'Islande contre l'Allemagne que notre poule était vraiment la plus relevée. C'est rassurant et ça nous conforte dans l'idée qu'on est dans la bonne direction.
A titre personnel, vous faites partie des petits nouveaux chez les Bleus. Comment se passe votre intégration ?
A.B. : Je m'éclate. Regardez, j'ai toujours le sourire. Des choses comme ça, il faut les prendre, ne pas les laisser filer. Tout se passe idéalement pour moi depuis mon arrivée. Je suis avec des mecs bien. Le groupe vit parfaitement. Les gens se respectent et tendent vers le même but. Les anciens sont vraiment attentionnés avec les jeunes. Ils nous donnent des conseils et nous mettent vraiment à l'aise. Moi, je discute de temps en temps avec ceux qui jouent au même poste que moi. On s'aide et il y a un vrai échange. Je suis dans la même chambre que Samuel Honrubia, donc ça aide. Et puis, le courant passe vraiment bien entre nous deux.
Vous êtes qualifiés pour la demi-finale mais vous devez jouer encore contre l'Islande. Imaginez-vous avoir plus de temps de jeu, ce mardi dans un match finalement sans enjeu ?
A.B. : Moi, je suis prêt pour rentrer dès qu'on me le demande, même si on ne fait pas appel à moi. Je suis à la disposition du coach. Pour l'instant, je suis là pour apprendre et regarder à quoi ressemble le niveau mondial. Je n'ai aucune revendication à faire passer auprès de Claude. Je suis avant tout au service du groupe. Je ne dormirai pas au pied de sa porte pour le supplier de jouer (rires). C'est lui le boss. C'est lui qui décide. Je ne revendique rien.
On vous a surpris plusieurs fois à regarder la réaction de votre coach quand vous êtes sur le terrain et que vous concluez une action. Vous avez autant peur de Claude Onesta que ça ?
A.B. : (il éclate de rire). Non, pas du tout. C'est plus un réflexe de me tourner vers le banc. Quand tu es jeune dans une équipe comme celle qu'est l'équipe de France, tu veux, avant tout, bien faire. Dès que tu te loupes un peu, tu dis : "M…, comment va le prendre le coach ? Vais-je retourner sur le banc ?". Mais, non, je n'ai pas peur de Claude. Je vous rassure : tout se passe bien entre nous.
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