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Claude Onesta: "On avait besoin d'un match total, sans calcul"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/01/2013 à 17:00 GMT+1

Au lendemain de la qualification en quart de finale du mondial face à l'Islande (30-28), Claude Onesta a reconnu que ses hommes préféraient les matches couperet pour hausser leur niveau de jeu. Mercredi, ce sera toutefois une autre histoire avec la Croatie, médaille de bronze des JO 2012.

Handball - Equipe de France

Crédit: AFP

"Ceux qui pensent que l’on va gagner dans la facilité à chaque fois sont des gens qui se trompent". Claude Onesta a posé le décor lundi au lendemain de la qualification en quart de finale face à l'Islande (30-28). Critiqués par une entame de Mondial espagnol peu rassurante, les tenants du titre semblent avoir quelque peu peaufiné leur jeu. "On a avancé hier (dimanche, NDLR) sur l’état d’esprit, a expliqué l'entraîneur des Bleus. C’était le chantier le plus important. On sentait que l’équipe fonctionnait par à-coups jusque-là. On avait besoin d’engager un match total, sans calcul, sans penser au lendemain. A ce niveau l’équipe est pleinement rentrée dans le match et cette partie de la compétition."
Une des satisfactions du coach des Bleus dans cette rencontre? La défense. "On a résolu une partie des problèmes vécus contre l’Allemagne. Mais ça reste le secteur le plus fragile. On a manqué de lucidité par moments, on s’est affolé à d’autres. Mais si on est capable de faire de genre de match à chaque fois et à finir devant, je n’ai pas vocation à faire une œuvre parfaite. On ira loin avec nos armes et nos manques". Rassurant, Claude Onesta n'en oublie pas moins les failles de son équipe avec qui il doit apprendre à composer. "Certains joueurs sont en-dessous mais d’autres font mieux que ce que l’on pouvait espérer. Comme notre aile gauche. C’est une espèce de bataille navale : on joue des coups, on revient en arrière, Daniel (Narcisse, NDLR) est un peu éteint alors on va chercher William (Accambray), adjoindre Jérôme (Fernandez) et Daniel en deuxième mi-temps pour faire souffler Xavier (Barachet) et Niko (Karabatic)."
"Karabatic: "La victoire est devenue une drogue"
Le sacrifice a été payant en quart de finale face aux Islandais et Claude Onesta envisage d'ailleurs de rééditer l'expérience, notamment si ses cadres sont moins bien. "On a pris le risque de faire revenir l’Islande pour être lucide et frais dans le money-time, dit-il. William n’apporte pas de garantie sur son jeu de manière globale. En début de préparation, il était hasardeux, pas toujours rassurant en défense. On continue à la considérer comme un joueur d’impact. Si Daniel n’est pas capable de peser comme on le souhaitait et que Jérôme n’est pas la première rotation rêvée, on va prendre le risque de faire émerger les limites de William comme d’apporter un vrai plus. On va sûrement plus compter avec lui dans la compétition. On avance par tâtonnements."
Il faudra cependant laisser les hésitations aux vestiaires mercredi face à la Croatie, médaillée de bronze aux derniers Jeux Olympiques et championnats d'Europe. Pour William Accambray, l'entrée dans une autre dimension de la compétition, n'est pas à craindre. "Ce sont des équipes plus académiques que l'on retrouve à partir de maintenant et personnellement, cela me convient sans doute mieux". En revanche, Nikola Karabatic juge que "le passé est rangé dans un tiroir fermé" et que "deux compétitions ne se ressemblent jamais". Obnubilé par l'envie de vaincre, l'arrière tricolore a tenu à annoncer la couleur " Il m'est arrivé de sortir satisfait d'une compétition avec une médaille de bronze mais on a tellement de souvenirs avec l'or que c'est beaucoup moins bien. Pour nous, la victoire est devenue une drogue".
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