La Norvège veut relancer sa suprématie
ParAFP
Mis à jour 06/12/2013 à 03:09 GMT+1
Championne olympique et du monde en titre, la Norvège ne vise qu'une seule chose au Mondial de Serbie : le titre pour se consoler de la perte du titre européen.
Dépossédée par le Monténégro de son titre européen l'an passé, la Norvège, championne olympique et du monde en titre, espère se racheter en conservant son bien lors du Mondial dames, qui commence vendredi en Serbie. C'est dans la même Kombank Arena, où se jouera la finale le 22 décembre, que la Norvège avait cédé il y a un an en finale de l'Euro face aux Monténégrines (31-34 a.2p.). Une défaite qui avait mis fin à une domination frisant l'insolence de la part des Scandinaves.
Meilleure nation mondiale de la dernière décennie, la Norvège avait remporté toutes les compétitions internationales depuis le Mondial-2009 (3e), s'imposant à l'Euro-2010, au Mondial-2011 et aux JO-2012. Mais rien ne dit pour autant que l'ère de l'impérialisme norvégien est terminée. Car l'équipe dirigée depuis 2009 par l'Islandais Torir Hergeirson se présente en Serbie avec quasiment toutes ses forces vives, seule l'arrière Kristine Lunde Borgersen étant absente pour cause de maternité.
Principal rival : le Monténégro
Les Norvégiennes ont aussi veillé à intégrer du sang neuf avec Stine Bredal Oftedal, Veronica Kristiansen et Silje Solberg. Dans le groupe C, elles se méfieront des Espagnoles, troisièmes de la précédente édition. Ces deux équipes se rencontreront dès la première journée. La Norvège se rappellera qu'elle a souvent du mal à entrer dans les compétitions. Cette rencontre permettra aussi d'en savoir plus sur le potentiel de l'Espagne, très décevante à l'Euro (11e).
Le principal rival de la Norvège pourrait bien être une nouvelle fois le Monténégro, qu'elle avait battu en finale des Jeux de Londres (26-23), et qui figure dans le groupe de la France. Avec l'Euro, les Monténégrines ont offert à leur pays son premier titre international en handball depuis son indépendance en 2006. La Serbie, quatrième de l'Euro et forcément dangereuse à domicile, sera un autre prétendant au podium. On surveillera aussi de près le comportement de l'Allemagne, ainsi que de la Pologne et des Pays-Bas, qui ont éliminé en qualifications deux des meilleures nations européennes : respectivement la Suède et la Russie. La Corée du Sud, le Brésil et l'Angola sont les seuls pays à pouvoir rivaliser avec les nations européennes, même s'ils auront du mal à faire mieux qu'un quart de finale.
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