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Championnat du monde : La France bat la Suède (27-25) et affrontera l'Argentine en 8e

Baptiste Binet

Mis à jour 24/01/2015 à 22:55 GMT+1

L'équipe de France s'est imposée 27-25 face à la Suède, samedi dans le groupe C. Les Bleus terminent premiers et affronteront l'Argentine, lundi en huitièmes de finale du Championnat du monde. Les Experts ont été menés au score jusqu'à la 54e minute du match.

Michael Guigou face à la Suède

Crédit: Panoramic

Le match

La France a fait front avec énormément de courage en défense pour compenser ses lacunes offensives et vaincre la Suède (27-25). Les champions d'Europe affronteront l'Argentine, lundi en 8e. Avec un Daniel Narcisse en grosse difficulté, les Français ont débuté de manière catastrophique cette rencontre (0-4, 7e). Le temps mort pris par Claude Onesta leur a permis de se reconcentrer. Leur défense a repris le dessus et Guillaume Joli est venu libérer les Bleus avec un premier but marqué sur penalty (8e). Ils ont à leur tour infligé un 4-0 aux Suédois pour égaliser (4-4, 12e). Mais ils ont immédiatement payé cet effort. Dans un match étrange, fonctionnant par séquences, la Suède est repartie de l'avant (9-5, 18e).
Sans jus, le contrecoup probablement de sa blessure à un mollet qui lui avait fait manquer la préparation et les deux premiers matches du Mondial, Narcisse a alors cédé sa place à William Accambray. Mais le salut n'est pas venu du Parisien, pas plus efficace que ses partenaires de loin. Il est venu de la défense et d'un Thierry Omeyer qui a annihilé l'ailier Niclas Ekberg. En attaque, les Français se sont reposés sur Michaël Guigou puis sur Cédric Sorhaindo. C'est le pivot barcelonais qui leur a permis une nouvelle fois de recoller (11-11, 28e). Omeyer a continué à multiplier les parades, mais le deuxième "deux minutes" infligé à Nikola Karabatic (37e) a remis les Bleus en posture délicate (15-18, 42e).
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Valentin Porte lors de la Coupe du Monde au Qatar contre la Suède 24-01-2015

Crédit: AFP

La situation est devenue critique après le rouge direct reçu par son frère Luka (45e). Les Suédois ont appuyé là où ça fait mal en insistant avec Jonas Kallman (23-21, 52e). Mais les Bleus n'ont pas lâché prise, parvenant à revenir une nouvelle fois grâce à Sorhaindo et à un Joli impeccable aux penalties (23-23, 54e). Sous pression, les Suédois ont alors commencé à paniquer en attaque et un but de Barachet a placé les Bleus en tête pour la première fois du match (24-23, 54e). Omeyer a ensuite plié le match d'un superbe arrêt devant Fredrik Petersen (59e).

Le joueur : Guillaume Joli

Réussir un jet de 7 mètres est un exercice à part. Un duel, entre hommes, où des nerfs d’aciers sont essentiels. Mattias Andersson, un des meilleurs gardiens du Mondial sur l'exercice avec 36% d’arrêts, a sans doute fait faire des cauchemars à un Guillaume Joli, décevant depuis le début de la compétition. Mais ce France-Suède a été déverrouillé par l’ailier de Wetzlar, avec 9 jets de 7 mètres réussis en 9 tentatives. Andersson avait arrêté, alors que le score est de 4-0, le premier penalty de Michael Guigou, le tireur attitré. Joli est alors entré en scène. Huit de ses 9 buts ont permis aux Experts de rester dans la roue des Suédois. Le dernier a scellé la victoire des siens.
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Guillaume Joli pendant la Coupe du Monde au Qatar

Crédit: AFP

La stat : 3/20

Ça pourrait être la note de la base arrière française. C'est le ratio buts marqués/tirs tentés de l'arrière-garde tricolore. Aucun but pour Daniel Narcisse, inexistant (0/4). Nikola Karabatic, pour la deuxième rencontre de suite, n’a pas trouvé le cadre (0/5). Enfin, Kévynn Nyokas, titulaire, a apporté de la fraîcheur mais manqué de précision à la finition (1/4). Au final, trois petits buts seulement pour l'arrière garde tricolore. Un problème à régler rapidement. Pas sûr que le sang froid de Guillaume Joli ou les parades de Thierry Omeyer suffiront la prochaine fois.

Le tweet

Vous avez toujours rêvé de savoir ce que pensait un joueur qui marque 9 jets de 7 mètres de suite ?

La décla : Claude Onesta

On a été maladroit à la finition, pas toujours inspiré en défense, même c'est là qu'on a su construire notre retour, avec la prestation de Thierry (Omeyer) qui a été déterminante. Il y a des jours où l'enjeu tue le jeu. On gagne à l'énergie, au courage, à défaut de brio et de lucidité.
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