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La France déroule contre l'Argentine (33-20) et retrouvera la Slovénie en quarts

Baptiste Binet

Mis à jour 26/01/2015 à 22:05 GMT+1

L'équipe de France n'a pas fait de détail contre l'Argentine (33-20), en huitièmes de finale du championnat du monde. Bien lancés par un Thierry Omeyer impérial, les Bleus se sont vite mis à l'abri et ont déroulé. Mercredi, ils retrouveront la Slovénie en quarts de finale.

Jerome Fernandez face à l'Argentine au Championnat du monde 2015

Crédit: AFP

Le match

La France, portée par une défense extraordinaire devant un Thierry Omeyer de gala, s'est qualifiée pour les quarts de finale du Mondial 2015 en écoeurant l'Argentine (33-20). Cette victoire est un grand pas pour les champions d'Europe sur la voie des JO 2016 à Rio. Elle leur garantit quasiment une place dans un Tournoi de qualification olympique (TQO), qui devrait ensuite n'être qu'une formalité pour eux.
Les Français affronteront mercredi la Slovénie, 4e de la précédente édition en 2013. Après leur entame de match ratée contre la Suède (25-27), les Bleus ont rectifié le tir, avec emphase. Omeyer (9 arrêts à la pause) les a mis en confiance en écartant les quatre premiers tirs argentins. Monstrueux en défense, les Français ont d'abord connu un peu de déchet aux tirs, ce qui les a empêchés d'immédiatement s'envoler (5-2, 11e). Mais au fil des minutes, les Argentins sont apparus de plus en plus désemparés.
Le petit génie Diego Simonet mis sous l'éteignoir, ils n'ont jamais pu prendre à revers la défense française, même en supériorité numérique. Omeyer a continué à lire comme dans un livre ouvert leurs tirs et l'écart a enflé (11-4, 24e). Claude Onesta a accéléré le rythme de ses rotations. D'une interception conclue de l'autre côté du terrain, Luka Karabatic a symbolisé cette première période, marquée par la totale supériorité des Bleus (16-6, 30e). Malgré les rotations innombrables, les Français ont continué à se montrer très sérieux jusqu'à la dernière seconde, sans oublier de s'amuser, tous finissant par marquer.

Le joueur : Thierry Omeyer

Il n'était qu'à 33% d’arrêts avant la rencontre. Lundi, il a été impérial, presque infranchissable pendant de longues minutes. Il termine ce huitième de finale avec un pourcentage à 50% (13 arrêts sur 26 tirs). Mais ce contre l’Argentine, Thierry Omeyer a surtout fait le premier arrêt qu’il fallait. Puis le deuxième. Puis le troisième. Et ainsi de suite. Le nouveau Parisien a apporté à l’équipe de France ce qu’elle recherchait depuis le début de la compétition : de la sérénité.
Face à une formation argentine fatiguée par son premier tour, Omeyer a brisé les rêves de la fratrie Simonet avec un impressionnant 9 sur 15 à la mi-temps. Mais si le portier est, selon nous, l’homme du match, il n’aurait rien pu faire sans une défense blindée devant lui. Et inversement. Les exploits du meilleur gardien français de l’histoire ont semblé faire grandir le mur tricolore devant lui. Un édifice bien trop grand à gravir pour les Sud-américains.
picture

Thierry Omeyer avec la France - 2015

Crédit: AFP

Le tweet :

Et si Claude Onesta était le nouveau Bielsa ? Sans critiquer le tacticien argentin, le palmarès du Français est bien supérieur. Et son coaching ce lundi, en faisant tourner tout en gardant une équipe compétitive offensivement, a bien fonctionné. A lui de faire à nouveau des merveilles contre la Slovénie.

La stat : 8

Ils sont huit joueurs français à avoir fait mouche à tous les coups. 100% de réussite pour huit joueurs, une performance rare alors que Claude Onesta a ouvert le banc. Les heureux élus sont : Jérôme Fernandez (3/3), Guillaume Joli (5/5), Kévynn Nyokas (1/1), Nikola Karabatic (1/1), Mathieu Grébille (2/2), William Accambray (2/2), Cédric Sorhaindo (3/3) et Luka Karabatic (1/1).

La décla : Sebastian Simonet (demi-centre argentine)

Ils ont fait le match parfait et nous on a fait notre pire match depuis un an. On savait que pour les battre on devait faire notre meilleur match et eux ne pas le faire. Et ça a été tout l'inverse. On était un peu relâché. Titi (Thierry Omeyer, le gardien français) a arrêté les cinq premiers tirs et ça a marqué notre façon de jouer.
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