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Mondial 2015 - Arnaud Bingo : "Le point faible de la France, c’est elle-même"

Baptiste Binet

Publié 15/01/2015 à 14:59 GMT+1

Le compteur des 35 sélections d’Arnaud Bingo avec l’Équipe de France est bloqué depuis de nombreux mois. L’ailier gauche de Tremblay, taulier d’un club surprise en D1, ne jouera pas la Coupe du monde, la faute à une concurrence terrible à son poste (Guigou et Honrubia). En pleine préparation physique de mi-saison avec son club, l’ailier de 27 ans a pris le temps de répondre à nos questions.

Arnaud Bingo avec l'équipe de France en 2012

Crédit: AFP

Qui sont les favoris pour cette Coupe du monde au Qatar ?
A.B. : Je pense que la France est favorite, au même titre que le Danemark et l’Espagne. Ils peuvent largement gagner le titre.
Le seul point noir de la préparation est le forfait de Luc Abalo. Quel est le point faible de l’équipe de France ?
A.B. : Son point faible, c’est peut être elle-même. Si elle joue à son niveau, personne ne va pouvoir l’embêter. Après, si un ou plusieurs cadres manquent un ou deux matches, ça peut devenir difficile. Mais si elle est à son niveau habituel ? Aucun problème !
 Quand tu es sûr de ton handball, tu peux voyager tranquillement
Est-ce que ce n’est pas un peu plus facile de jouer sur terrain neutre au niveau de l’engouement ?
A.B. : Non, ça ne change rien, ça reste une compétition très difficile que l’on soit en Scandivanie ou dans un autre pays.
Vous faisiez partie de l’équipe qui a gagné en 2011 le dernier titre de champion du monde. C’était quoi le déclic qui fait que vous aviez gagné le titre en 2011 ?
A.B. : On avait confiance en nous, sur de notre handball, il n’y avait rien d’acquis. L’équipe tournait très bien, on savait qu’on allait rencontrer une belle équipe du Danemark, quand tu es sûr de ton handball, tu peux voyager tranquillement mais il n’y a pas eu un moment clé.
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Arnaud Bingo avec l'équipe de France en 2012

Crédit: AFP

Quel est le joueur français qui vous a le plus impressionné en D1 cette saison ?
A.B. : Les Parisiens tournent pas mal. Plus que d’en voir un au-dessus, je dirai que ceux de la liste sont au niveau pour la compétition à venir. 
Vous n’avez plus porté le maillot bleu depuis fin 2012. Cela vous manque ?
A.B. : Je continue de travailler dans mon club, si ça doit arriver un jour, ça arrivera, mais la vie continue.
Tremblay est septième à mi-parcours, c’était une grosse cote ça en début de saison.
A.B. : L’équipe a pas mal bougé, on a eu un nouveau coach, la mayonnaise commence à prendre, on a bien progressé, on a retrouvé notre rythme de croisière, on va profiter des semaines pendant la Coupe du monde pour encore travailler.
Justement, cette Coupe du monde où vous n’avez que trois joueurs qui partent alors que d’autres en ont 8 ou 9, c’est un avantage pour le club ?
A.B. : C’est un avantage, le groupe bouge pas, on peut en profiter pour bien bosser tranquillement. Après, c’est toujours intéressant de jouer une Coupe d’Europe aussi (Tremblay n’en joue pas cette année). Après, la D1 a changé, la visibilité est plus grande, c’est quelque chose de positif, les équipes sont aussi plus fortes donc l’ensemble est plus homogène, donc plus intéressant.
Vous, les handballeurs, vous n’avez pas l’impression d’être oubliés parfois ? L’équipe de France est encore favorite pour un titre, et pourtant, on en parle peu.
A.B. : On ne va pas se prendre la tête parce que le championnat est fort ou parce qu’on gagne toutes les compétitions avec l’Équipe de France. Après, si on ne gagnait pas, si vraiment on était nul et que le championnat n’était pas intéressant, vous ne seriez pas du tout en train de vous y intéresser, et on ne pourrait pas autant attirer les sponsors, les spectateurs et même les journalistes (rires). 
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