Mondial: Les Bleus sont en demi-finale après une nouvelle démonstration contre la Slovénie (32-23)

Toujours invaincue au Qatar, l'équipe de France est en demi-finale du Mondial, déjà, après une prestation des plus convaincantes contre la Slovénie (32-23), encore. Mercredi à Doha, les Bleus ont rapidement affiché leur supériorité sur leur adversaire du soir. Ils ont tenu le cap jusqu'au bout de la rencontre, s'offrant un large succès avant de défier l'Espagne, vendredi.

La France, d'abord intenable, a su gérer un moment de flottement en seconde période pour accéder aux demi-finales d'un Mondial pour la dixième fois de son histoire, mercredi à Doha. Longtemps irrésistibles, les champions d'Europe se sont fait peur pendant une minute ou deux. Mais ils ont su resserrer à temps les boulons. Cette demi-finale contre l'Espagne sera probablement le grand-rendez de ce Mondial, car ni le Qatar, ni la Pologne, les deux autres demi-finalistes, ne paraissent de taille à rivaliser avec ces équipes en finale.

Contre une Slovénie qui avait tout de même été demi-finaliste deux ans auparavant, les Bleus ont appliqué la même recette que face à l'Argentine en quarts (33-20). Une défense infranchissable devant un Thierry Omeyer génialissime (11 arrêts à la pause) leur a permis de très vite se détacher, les Slovènes restant douze minutes sans marquer après leur but initial. Dépourvus d'une quelconque solution sur jeu placé, les Slovènes n'ont réussi à marquer qu'en accélérant à l'extrême le jeu sur les remises au centre après les buts.

Nikola Karabatic s'est rapproché un peu plus de son millième but en sélection (998 au total), pour donner une avance de 11 buts à la France (21-10, 34e). La situation s'est tendue après la double sanction de "deux minutes" infligée à Jérôme Fernandez et au banc tricolore. Les Bleus n'ont pris qu'un but sur la séquence, mais la Slovénie s'est ensuite rapprochée dangereusement (20-24, 49e). Mais Omeyer a ressorti sa baguette magique avec deux arrêts. L'aérien Narcisse a enfoncé le clou

L’ancien meilleur joueur de l’année 2012 est arrivé blessé au Qatar. Et hormis une seconde mi-temps salvatrice contre l’Islande, le joueur du Paris Saint-Germain était l’une des énigmes du jeu français. Contre la Suède, le Réunionnais a traversé la rencontre comme un fantôme avec zéro but marqué sur 4 tentatives. Le match contre l’Argentine ne lui a pas permis de se mettre en valeur. Mais contre la Slovénie, très vite plongée sous l’éteignoir par la défense française, Air France a décollé. Un service première classe. Six buts, des passes décisives, et surtout une mise en danger constante pour la défense slovène.

5 buts pour Nikola Karabatic ce soir qui viennent s’ajouter aux 20 marqués plus tôt dans la compétition, et aux 993 déjà inscrits avec la tunique bleue depuis le début de sa carrière. Une performance déjà réalisée par un seul joueur en équipe de France : Jérôme Fernandez, son capitaine, cette semaine, au Qatar (1448 buts).

La France n’a été sanctionné par des exclusions temporaires qu’à deux reprises, une rareté dans un match de cette intensité. Mais, fait particulier : les deux sanctions sont arrivés au même moment. Jérôme Fernandez gifle involontairement Luka Zvizej. Dans le même temps, Claude Onesta veut remplacer Luka Karabatic, mais le fait dans un moment inopportun. Pour ce changement illicite, Luka Karabatic est obligé de rester 2 minutes sur le banc. La France a donc défendu à 4 contre 6 face aux Slovènes.