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France - Norvège (31-28) : Vraiment solides, ces Experts

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 15/01/2017 à 20:22 GMT+1

MONDIAL 2017 - Après un démarrage en douceur contre le Brésil et le Japon, l'équipe de France faisait face à son premier gros test dimanche. Elle l'a passé haut la main. Face à la solide Norvège, les Experts ont fait preuve d'autorité à Nantes en s'imposant de trois buts (31-28) dans le sillage d'un grand Nikola Karabatic. Pour l'instant, tout va bien pour les tenants du titre dans ce groupe A.

Nikola Karabatic face à la Norvège.

Crédit: Eurosport

Cette fois, ça a été plus dur mais, à la fin, c'est toujours l'équipe de France qui gagne. Dans un Hall XXL de Nantes bouillant, les Bleus se sont imposés (31-28) face à la Norvège, pour leur troisième match du groupe A du championnat du monde.
Emmené par un monstrueux Nikola Karabatic (5 buts, 11 passes décisives), les Français ont mené toute la rencontre sans jamais être véritablement inquiétés, malgré un passage à vide en seconde période. Avec ce succès, les Bleus conservent la tête de leur groupe A et prennent une option dans la course à la première place.

Un Karabatic de folie

Pour ce premier vrai test du Mondial, après les sorties plus aisées face au Brésil et au Japon, les Bleus ne sont pas passés à côté. Bien au contraire. Dans une rencontre aussi physique que l'on s'y attendait, les Français ont de suite mis les Norvégiens sous pression, en creusant un premier écart (4-2 après 4'34). Mais si les joueurs de Zeliko Tomac sont longtemps restés dans le match grâce à leur duo Sander Sagorsen - Magnus Jondal (respectivement 7 et 6 buts), c'est aussi grâce à une défense tricolore un peu lâche en première période. Il faut dire que l'absence de Luka Karabatic, blessé, nécessitait des ajustements. Ils ont fini par arriver en seconde période. Mais, en attendant, les Bleus ont pu compter sur un Nikola Karabatic royal.
Le demi-centre du Paris Saint-Germain a été à l'origine de plus de la moitié des buts français (16 sur 31), régalant ses partenaires par ses passes décisives (11 au total), à l'image notamment de sa superbe passe dans le dos pour Michael Guigou en seconde période. Et, avec lui, c'est toute l'attaque française qui a brillé. "On a été très performant en attaque, explique Karabatic. On avait analysé leur jeu et leur forces. On a su jouer intelligemment, sans s'affoler et décaler les ailiers car il y avait pas mal d'espaces à l'extérieur. Jusqu'ici, c'est notre meilleur match en attaque." Mais, alors que la France semblait avoir fait le trou en début de seconde période (23-16 après 38'30), les joueurs de Didier Dinart et Guillaume Gille ont connu un méchant passage à vide, de suite exploités par la Norvège, passée à deux pivots pour perturber la France, et Sander Sagosen, auteur de 6 de ses 7 buts en seconde période. Et, grâce à un 6-2 infligé aux Tricolores en 10 minutes, les Norvégiens sont alors revenus à -3 à treize minutes de la fin.

Bien récupérer avant la Russie

Sous pression, les Français ont remis le bleu de chauffe en défense, pour éteindre la remontée norvégienne. Pendant six minutes, les Norvégiens ont buté sur la défense tricolore, sans pouvoir réussir à revenir à deux longueurs. Ils n'y parviendront jamais. Pourtant, l'exclusion de Ludovic Fabregas à 1'38 de la fin alors que la Norvège était à-3 (30-27) laissait supposer un possible retour. C'était sans compter sur l'éternel Michael Guigou, auteur d'une ultime accélération alors que les Bleus étaient en double infériorité numérique, pour redonner quatre buts d'avance (31-27). Et tuer définitivement tout suspense.
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Nikola Karabatic lors de France - Norvège au 1er tour du Mondial 2017

Crédit: AFP

Alors, oui, les Bleus n'ont pas pu faire autant tourner que les matchs précédents (Karabatic a joué 55', Guigou 59'36 (!), Fabregas 46' et Porte 54'). Oui, les Bleus ont plus souffert. Mais l'adversaire est bien plus relevé que le Brésil ou le Japon l'était et restait sur deux succès face aux Tricolores. Pas cette fois. Maintenant, place à la récupération. "On a beaucoup donné, ça a été un gros combat, avouait Nikola Karabatic. Il va falloir récupérer avant le prochain match car il faut bien finir pour terminer le mieux possible dans ce groupe". C’est à dire finir premier. Vu les performances de l'équipe de France jusqu'ici, c'est franchement bien parti
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