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France - Norvège : Pour marquer l'histoire encore un peu plus

François-Xavier Rallet

Publié 28/01/2017 à 21:09 GMT+1

MONDIAL 2017 – L'équipe de France et la Norvège s'affrontent en finale du Mondial à l'AccorHotels Arena, dimanche (17h30). Alors que les Bleus viseront une 6e étoile, les Scandinaves décrocheront la première médaille planétaire de leur histoire. Reste à déterminer la couleur du métal.

Vincent Gérard et Thierry Omeyer

Crédit: Panoramic

Le contexte

Il ne reste qu'une seule marche. La plus haute. Celle qui doit permettre aux Bleus, en cas de succès dimanche (17h30), de faire floquer une sixième étoile sur leur beau maillot bleu. Face à eux, se dresse la Norvège. Un adversaire qu'ils connaissent bien. Un adversaire, tombeur de la Croatie en demi-finale à l'issue d'un match épique (28-25, a.p.), qu'ils ont maîtrisé en phase de poule mais qui a bien évolué depuis. Le dernier obstacle dans leur quête d’un nouveau titre mondial.
Reçus cinq sur cinq en phase de poules, tombeur successif de l'Islande en huitième, de la Suède en quart et plus facilement de la Slovénie en demi-finale, les Bleus sont à 60 minutes du bonheur ultime. Qualifiés depuis deux jours, les hommes de Didier Dinart ont pu bénéficier d'un jour de repos supplémentaire par rapport à leurs adversaires. A ce niveau de compétition, ce n'est pas du luxe. Ce titre mondial, la seule récompense qu'ils possèdent encore, est à portée de main.
Et nul doute qu'après avoir cédé l'or olympique au Danemark à Rio l'été dernier, les Français n'ont pas envie de voir pareille mésaventure se répéter dimanche contre une équipe qui jouera pour la première fois une finale mondiale et qui n'aura rien à perdre.

Ils ont dit

Michaël Guigou (France)
On est contents mais on a envie d'aller sur la plus haute marche du podium ce coup-ci. On a envie de le faire avec notre public, de le partager mais cette fois-ci pour la plus belle des médailles. On savait qu'on allait être gâtés. Mais être encouragés comme ça à Bercy, Nantes et Lille par un tel public, c'est extraordinaire.
Sander Sagosen (Norvège)
Je suis tellement heureux, c'est un rêve qui devient réalité de jouer cette finale. La France est la meilleure équipe du monde. On va juste essayer de prendre du plaisir. Nous sommes déjà des héros en Norvège avec cette première.

Le joueur clé : Thierry Omeyer

C'est évidemment l'histoire dont tout le monde parle depuis trois jours. Pour la demi-finale, face à la Slovénie, Thierry Omeyer a été laissé au repos. Crime de lèse-majesté ? Sûrement pas, mais c'est vrai qu'on n'est pas vraiment habitué à voir le meilleur gardien du monde jouer les suppléants. Soixante minutes passées sur le banc à encourager l'habituel numéro deux, Vincent Gérard. Soixante minutes entrecoupées de deux tentatives (vaines) sur jets de 7 mètres. Et c'est tout.
Pour la finale, il n'y a aucun doute et Didier Dinart l'a encore confirmé vendredi lors du point presse à l'AccorHotels Arena : Thierry Omeyer, titulaire au même endroit et pour le même enjeu 16 ans auparavant, débutera la finale. Encore une fois. Et ce n'est pas l'expérience qui manquera à celui qui peut devenir le seul handballeur quintuple champion du monde de l'histoire.

Trois stats à retenir

7. C'est la septième fois que la France atteint la finale d'un championnat du monde. Après celle de 1993, perdue contre la Russie en Suède, l'équipe de France a joué cinq fois le titre mondial. Avec la victoire à la clé à chaque fois : 1995, 2001, 2009, 2011 et 2015.
1. En revanche, ce n'est que la première fois que la Norvège va jouer une finale mondiale. Avant cette édition 2017, les Scandinaves n'avaient jamais fait mieux que 6e (en 1958).
41. Comme le nombre de buts inscrits par Kristian Bjornsen, soit un de plus que son compatriote Sander Sagosen (40). Les deux Norvégiens sont respectivement 5e et 6e buteurs de ce Mondial.

Notre avis

La France battue en finale mondiale à Bercy ? Qui pourrait envisager un tel scénario ? Dernière équipe invaincue, l'équipe de France, malgré le forfait précoce de l'un de ses cadres, Luka Karabatic, a connu un tournoi idyllique. Huit matches, huit victoires. Un turnover de tous les instants - preuve que la leçon des JO de Rio a bien été retenue - et des jeunes pousses, comme Ludovic Fabregas ou Nedim Remili, respectivement 20 et 21 ans, qui ont grandi à la vitesse de la lumière.
Non, vraiment, ça serait trop bête de buter sur ce dernier obstacle. Encore plus à domicile, dans la chaleur d'un Bercy grimé de bleu, de blanc et de rouge, et qui fera une nouvelle fois office de 8e homme.
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