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L'antisèche de France-Islande : En quarts, les Bleus devront éviter les courants d'air à tout prix

François-Xavier Rallet

Mis à jour 21/01/2017 à 23:09 GMT+1

MONDIAL 2017 – L'équipe de France est en quarts de finale de son Mondial. Face à l'Islande, les Bleus ont mis 20 minutes avant d'imposer leur propre tempo à une formation islandaise qui a chèrement vendu sa peau. Reste maintenant à savoir le nom de leur prochain adversaire : Suède ou Biélorussie ?

Ludovic Fabregas (France) contre l'Islande

Crédit: Panoramic

Le jeu : Finalement, les Bleus n'auront tremblé que 20 minutes

Face à d'accrocheurs Islandais, l'équipe de France s'est fait une belle frayeur mais l'essentiel est acquis : la voilà en quart de finale de son Mondial. Mais que ce fut compliqué. Les premières minutes ont été douloureuses pour la bande à Didier Dinart. Rapidement menés 0-3, avec Adrien Dipanda titulaire sur la droite de la base arrière, les Bleus ont tardé à rentrer dans le rythme de la partie. Et on ne peut pas dire que ça soit à cause du froid ambiant du stade Pierre-Mauroy. Pendant (trop) longtemps, la relation avec le pivot a été coupée avec brio par les Islandais.
Et puis, après 20 minutes compliquées et un trou d'air qui ne s'est pas éternisé heureusement, les Tricolores sont enfin passés devant (21e) quand ils ont arrêté de se faire enfoncer en défense. Ce qu'avait connu la France en début de partie, l'Islande l'a subi après la pause. Les Bleus n'ont cessé d'enfoncer le clou en délivrant des caviars à Sorhaindo et Fabregas et les Islandais ont enchaîné les pertes de balle et les mauvais choix en attaque. Bien emmenés par le bras gauche de Remili, les Français n'ont eu, ensuite, qu'à gérer leur avance rapidement acquise en début de seconde période. Même si tout n'a pas été parfait, les Bleus sont en quarts. Et ça suffit à notre bonheur.
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Nikola Karabatic exulte face à l'Islande en 8e de finale du Mondial, le 21 janvier 2017 à Lille.

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Fabregas et Remili au presque parfait, Dipanda n'a pas saisi sa chance

Didier Dinart nous a bien eus, il faut le reconnaître. Alors qu'on attendait Valentin Porte titulaire au poste d'arrière droit, le coach français a sorti de son chapeau Adrien Dipanda. Mais le joueur de Saint-Raphaël n'a jamais pu remercier son entraîneur en retour. Avec un seul petit but (sur deux tirs) et 12 minutes sur le terrain, le Varois est rapidement retourné s'asseoir sur le banc pour ne plus quitter.
Celui qui l'a remplacé, Nedim Remili, a, lui, parfaitement saison l'occasion de distancer un rival à son poste. Le gaucher parisien (5 sur 8) a dynamité la défense islandaise en début de seconde période pour faire le trou. A l'instar de Ludovic Fabregas, toujours aussi impressionnant du haut de ses 20 ans. Le pivot de Montpellier a rendu une copie quasi-parfaite en attaque (5 sur 6) mais également en défense.
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Didier Dinart, le coach de l'équipe de France

Crédit: Panoramic

Le facteur X : Quand les Bleus ont (re)trouvé leurs pivots

On l'a dit plus haut : le début de match a été très compliqué pour Cédric Sorhaindo et pour les pivots tricolores. Souvent cherché, rarement trouvé, le costaud de Barcelone a traîné son âme en peine lors des 20 premières minutes. Malmené par les colosses islandais, Sorhaindo a perdu quelques ballons mais n'a surtout quasiment jamais eu l'occasion de tenter sa chance (1 sur 1 à la pause). Et puis tout s'est débloqué. Sa relation avec les pivots est habituellement la grande force de Nikola Karabatic. Elle s'est prononcée avec encore plus d'intensité en seconde période où Sorhaindo et Fabregas ont survolé les débats.

La stat : 28 010

Pour son huitième de finale, la France a évolué devant 28 010 spectateurs. C'est un nouveau record pour un match de championnat du monde. Jusqu'alors détenu par le Mondial 1999 en Egypte et la rencontre Egypte-Espagne qui avait rassemblé 25 000 personnes au Parc des sports du Caire. Mais encore loin des 44 189 spectacteurs de la Commerzbank Arena de Francfort pour Rhein Neckar Löwen – Hambourg en septembre 2014.
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Un supporter français au stade Pierre-Mauroy pour France - Islande

Crédit: Panoramic

Le tweet qui met la chair de poule

La décla : Michaël Guigou

C'est exceptionnel, je suis fier d'avoir pu disputer un huitième de finale devant 28 000 personnes. On n'avait pas envie que toutes ces personnes rentrent déçues. On ne pouvait que gagner.

La question : La Suède prochain adversaire des Bleus ?

Les Français y sont pour de bon. Ce huitième de finale contre l'Islande aura prouvé une chose : le Mondial se durcit sensiblement pour l'équipe de France. Et la montagne qui pourrait se présenter en quarts de finale ne sera pas aisée à gravir. Dimanche, sous les coups de 18h, on connaîtra l'adversaire des Bleus. Au vu de ce qu'on a entraperçu lors de la phase de poules, la Suède ne devrait pas rencontrer trop de problèmes pour se débarrasser de la Biélorussie.
Les Suédois ne seront pas à prendre à la légère. Leur prestation contre le Danemark, qui n'a dû son salut qu'à un strastosphérique Niklas Landin tout au long de la partie, a été de haute volée. Mais les Français partiront avec un avantage avant même le coup d'envoi mardi (19h). Ils auront bénéficié d'un jour de repos en plus et ça, c'est loin d'être négligeable.
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