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La France réussit son entrée avec un carton face au Brésil (31-16)

Laurent Vergne

Mis à jour 12/01/2017 à 00:05 GMT+1

MONDIAL 2017 - L'équipe de France n'a pas manqué son entrée en matière. Les Bleus, proches de la perfection en première période, n'ont fait qu'une bouchée du Brésil mercredi à l'AccorHotels Arena (31-16). Les Tricolores, avec deux gardiens en feu, ont su faire le plein de confiance pour la suite du tournoi.

Les Bleus ont signé l'entame parfaite face au Brésil

Crédit: AFP

Parfait. Tout simplement parfait. Ce match d'ouverture du Mondial 2017 s'est déroulé comme dans un rêve mercredi soir pour une équipe de France totalement dominatrice devant son public de l'AccorHotels Arena à Bercy. Face à un Brésil décevant, dépassé et mené d'un bout à l'autre de cette rencontre inaugurale, les champions du monde en titre se sont promenés, s'imposant avec une marge (31-16) que même les plus optimistes n'auraient osé prédire. L'entame idéale dans groupe A, dont les Bleus sont plus que jamais les épouvantails après cette démonstration de force.
C'est donc peu dire que ce France-Brésil de Bercy n'aura ressemblé que de très loin au quart de finale des Jeux de Rio. En août dernier, les Français avaient souffert devant l'intensité imposée par les Brésiliens. Et s'ils avaient fini par faire la différence, Il avait tout de même fallu attendre les dix dernières minutes et le déclin physique de la Seleçao pour voir les Experts imposer leur loi. Cette fois, les dix premières auront suffi pour faire un break décisif, dans le sillage du duo Guigou-Sorhaindo (7-2). Placé dans les cordes d'entrée, le Brésil n'allait jamais se relever de ce démarrage en mode turbo des Bleus.
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Cédric Sorhaindo marque pour les Bleus face au Brésil

Crédit: AFP

Omeyer et Gérard au presque-parfait

A Rio, le redoutable Thiagus Petrus avait fait très mal aux Bleus. Mercredi soir, blessé à l'épaule, il a dû renoncer à une heure du coup d'envoi. C'est peu dire que le bras phénoménal de l'arrière de Szeged a manqué aux siens. Personne n'a pu le suppléer dans le jeu offensif brésilien, martyrisé par un Thierry Omeyer en état de grâce. Le portier tricolore a sorti le très grand jeu, écœurant l'attaque adverse. A la pause, Omeyer a rejoint les vestiaires avec un taux de réussite surréaliste : 14 arrêts sur 21 tirs. Résultat, un avantage de 10 buts à mi-parcours (17-7) et un match déjà plié.
Lors du second acte, Didier Dinart a pu faire tourner à loisir. Une vraie bonne nouvelle, quand on se remémore à quel point il avait fallu tirer sur la corde des cadres lors des derniers Jeux Olympiques. Physiquement, les Bleus l'avaient payé en fin de compétition. Là, tout l'effectif a été mis à contribution, sans qu'une baisse de rendement puisse être observée. La preuve, Fabien Gérard a été aussi impressionnant dans le but bleu (50%) qu'Omeyer en première période. Accambray, Dipanda, Nyokas ou Fabregas ont ainsi pu eux aussi prendre le rythme de ce Mondial dès le premier match, avec un apport significatif.
Difficile donc de trouver quelque chose à redire dans cette première sortie tricolore. Tout ne sera sans doute pas toujours aussi facile dans ce Mondial, et les Bleus trouveront sur leur chemin des oppositions plus féroces. Mais ce que chacun pressentait avant ce France-Brésil s'est affirmé avec plus de corps après : il faudra être fort, très fort, pour empêcher ces Experts d'être sacrés sur leurs terres.
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La joie de Cédric Sorhaindo face au Brésil

Crédit: AFP

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