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Mondial 2017 : Au revoir Lille, et merci pour tout !

François-Xavier Rallet

Mis à jour 25/01/2017 à 18:01 GMT+1

MONDIAL 2017 - A l'unisson, les Bleus ont regretté de devoir quitter Lille et l'ambiance survoltée du Stade Pierre-Mauroy. Ce qu'ils ont vécu durant deux matches, contre l'Islande et la Suède, restera longtemps gravé en eux. D'où ce besoin de communier avec ce public à la fin de ce quart de finale.

Les Bleus saluent la foule dans le stade Pierre-Mauroy de Lille, après leur victoire contre la Suède en quart de finale du Mondial

Crédit: AFP

De notre envoyé spécial à Lille,
Alors que la presse les attendait, les Bleus sont restés près d'un quart d'heure sur le terrain. Au plus près de leur public, pour savourer ce billet si durement obtenu pour le dernier carré. Une communion pour dire au revoir. Un dernier clapping pour la route. Celle qui doit désormais conduire cette équipe de France vers Paris et ainsi retrouver l'AccorHotels Arena, 15 jours après le festival brésilien.
Tous ou presque ont donc eu un mot pour ce peuple nordiste si important à leurs yeux. "Quand on a eu des petits moments de flottement, le public était là pour nous pousser, se rappelle Daniel Narcisse. On va aller à Paris avec un petit pincement au coeur car c'était quelque chose de grand, c'était magique." Encore plein d'étoiles dans les yeux malgré une performance en demi-teinte, Thierry Omeyer a été également très touché : "C'était énorme ce qu'on a vécu ici. Ces deux matches resteront forcément gravés. Jouer devant 28000 personnes, c'est magique, jubile le gardien du PSG. A la fin du match, personne ne voulait partir. On avait envie d'en profiter un maximum, jusqu'au bout."
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Les joueurs français au milieu de la foule à leur arrivée sur le terrain au stade Pierre-Mauroy de Lille

Crédit: Panoramic

"Quitter une ambiance comme ça, c'est difficile"

Ancien portier de Dunkerque, Vincent Gérard regrette de devoir déjà repartir : "On ne sait pas quand on reviendra ici donc il fallait faire la fête. Et puis quitter une ambiance comme ça, c'est difficile. Après, on revient à Bercy et on sait que c'est pas mal aussi là-bas, tempère l'un des héros du match. Pour moi, c'était une vraie joie de retourner dans le Nord et de me rendre compte que la ferveur des gens n'avait pas changé."
Du haut de ses 21 ans, Nedim Remili a, lui aussi, apprécié d'évoluer devant près de 30 000 spectateurs. Deux fois. "C'était énorme. Les gens n'étaient pas juste assis sur leur siège. Au contraire. C'est une chance inouïe qu'on a eue (de jouer à Lille), s'est satisfait le jeune Parisien. A la fin, on ne voulait pas quitter le stade car ces gens-là nous ont donné énormément de forces aujourd'hui. Et on voulait leur rendre un minimum." Plus terre à terre, Nikola Karabatic a, lui, hâte de retrouver la capitale : "On est très heureux d'arriver à Paris. Comme on l'était de jouer ici. Mais l'apothéose sera uniquement si on gagne les deux derniers matches. Sinon, on aura fait tout ça pour rien."
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