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Nikola Karabatic reposé, Ludovic Fabregas promu : Le Bleus passés au crible avant l'Islande

François-Xavier Rallet

Mis à jour 21/01/2017 à 14:02 GMT+1

MONDIAL 2017 - Avec 5 victoires en autant de matches, la France a maîtrisé sa phase de poules. Mais tout n'a pas été parfait et demande à être corrigé avant le huitième couperet contre l'Islande, samedi. Revue d'effectif.

Nikola Karabatic lors de France - Russie au Mondial le 17 janvier 2017

Crédit: AFP

Thierry Omeyer

Ce qu'il a fait jusque-là : Impérial (14 sur 21 en 30 minutes) lors de l'ouverture du Mondial à Bercy, le gardien du PSG a ensuite maintenu ses performances à un niveau très solide. Avec 43% de réussite, il fait partie des tout meilleurs portiers de ce Mondial.
Ce qu'il peut encore apporter : Dans le jeu, Omeyer peut s'appuyer sur ses réflexes et sa défense. Avant la Pologne, on avait en tête de se montrer tatillon en lui demandant plus d'efficacités sur les jets des 7m. Il n'en avait stoppé qu'un seul (un sacré pastis d'ailleurs contre la Norvège) sur 10 tentatives. Et puis jeudi soir, il a assuré dans ce secteur (2/3).
Notre avis : Omeyer reste le meilleur gardien sur la planète. Doit-on absolument ajouter quelque chose ?
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Cédric Sorhaindo et Thierry Omeyer face au Brésil

Crédit: Eurosport

Vincent Gérard

Ce qu'il a fait jusque-là : Parti très fort lui aussi contre le Brésil, le Montpelliérain de 30 ans s'est montré très sérieux jusqu'à maintenant. Avec un pourcentage très proche de celui d'Omeyer, Gérard s'est, en revanche, montré plus efficient aux penalties (2 arrêts sur 5).
Ce qu'ils peuvent encore apporter : Omeyer connaîtra-t-il des coups de moins bien ? Peut-être. Peut-être pas. En tout cas, Gérard présente les qualités pour se muer en numéro 1 bis à tout moment. Aucune inquiétude à avoir.
Notre avis : Certains gardiens qui se veulent à tout prix numéro 1 font parfois de piètres numéros 2. Gérard ne s'affilie pas à la 1re catégorie mais se montre irréprochable à chaque sortie. Exemplaire.

Michaël Guigou

Ce qu'il a fait jusque-là : Si on excepte la Norvège, où il n'est sorti que l'espace de… 24 secondes, le Montpelliérain n'a jamais joué plus de 30 minutes par match en phase de poules. Si dans le jeu, il n'y a pas grand-chose à critiquer, on relèvera tout de même son manque de réussite aux jets de 7 mètres (1/3). Contre la Pologne, il n'a joué que 5 minutes et 45 secondes mais a excellé avant de sortir sur une légère entorse.
Ce qu'il peut encore apporter : Guigou en a encore sous la pédale. Mais à bientôt 35 ans, il sait qu'il vit peut-être son dernier Mondial avec les Bleus.
Notre avis : Porte-bonheur tricolore, il est encore capable de coups d'éclats. Cette histoire de jets de 7 mètres ratés lui trotte-t-il dans la tête ? "Ça l'agace", nous a-t-il dit. A noter qu'il a décidé de les refuser contre la Pologne.

Kentin Mahé

Ce qu'il a fait jusque-là : Une vingtaine de minutes. Voilà, le temps de jeu offert en moyenne au joueur de Flensburg en poule avant la Pologne. Utilisé au poste de demi-centre ou d'ailier gauche, il a montré toute sa vivacité en contre-attaque notamment, contre la Russie. Mais quelques balbutiements lors du dernier match de poule.
Ce qu'il peut encore apporter : A l'image de Guigou, il a du mal sur les jets de 7 mètres (7 sur 12).
Notre avis : Sa polyvalence, sa fougue et son envie de bien faire en font un élément sur lequel on peut compter. Mais attention aux pertes de balle.
Mondial - Bilan 1er tour buteurs français

William Accambray

Ce qu'il a fait jusque-là : Entré en jeu à tous les matches, sauf contre la Norvège, le Parisien sait qu'il revient de loin. Contre la Pologne, il a montré à ses coaches qu'on pouvait lui faire confiance en défense.
Ce qu'il peut encore apporter : Sa puissance au tir est une solution pour marquer de loin. Pas forcément le point fort des Bleus.
Notre avis : En pleine forme, affûté comme jamais, il n'attend que son heure de gloire. Il peut être un facteur X déterminant lors des matches éliminatoires, comme aux JO de Londres en quart de finale contre l'Espagne.

Olivier Nyokas

Ce qu'il a fait jusque-là : Alors qu'on aurait pu imaginer le voir beaucoup sur le terrain à Nantes, le frère de Kévynn a dû attendre la rencontre sans enjeu contre la Pologne pour se montrer. En 54 minutes, il a régalé son public pour finir MVP. Propre.
Ce qu'il peut encore apporter : Pour Dinart, il est le joker qui peut apporter des solutions quand la France en manque. A l'image de son Euro 2016.
Notre avis : Armé d'un bras droit explosif, il peut se muer en ailier gauche. Une aubaine pour Dinart si Guigou ne répond pas aux attentes ou se blesse.
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Olivier Nyokas (France) face au Brésil

Crédit: AFP

Timothey N'Guessan

Ce qu'il a fait jusque-là : Blessé contre la Slovénie en préparation, il n'a pas joué les deux premiers matches. Titulaire contre la Norvège, il a signé une entrée en jeu plutôt convaincante. Contre la Pologne, il a profité d'un temps de jeu important pour faire reposer les cadres.
Ce qu'il peut encore apporter : Un potentiel qui reste encore à émerger.
Notre avis : N'Guessan ne devrait pas beaucoup jouer jusqu'à la finale. A lui de saisir toutes les opportunités qui se présenteront à lui.

Nikola Karabatic

Ce qu'il a fait jusque-là : Meilleur buteur tricolore, homme fort de l'équipe, il réalise un début de championnat idéal. Mis au repos contre la Pologne, il s'est économisé dans la perspective des échéances futures. Parfait.
Ce qu'il peut encore apporter : Après l'expérience malheureuse de Rio, qu'il avait terminée cramé, Karabatic a sûrement retenu la leçon.
Notre avis : La France ne sera probablement championne du monde sans un grand Karabatic. D'où l'intérêt de ne pas l'épuiser trop tôt.

Daniel Narcisse

Ce qu'il a fait jusque-là : Laissé sur le banc contre la Norvège, il a peu joué avant et après ce choc du groupe. Est-il blessé ? Se réserve-t-il pour la suite du Mondial ? On va rapidement le savoir avec ce spécialiste du money time.
Ce qu'il peut encore apporter : Avec une facilité à éliminer ses adversaires en un contre un, le Parisien peut se montrer décisif dans les moments importants. A l'image de sa demi-finale à Rio. Entre autres.
Notre avis : A 37 ans, il pourrait vivre sa dernière compétition et ainsi boucler la boucle de la meilleure des manières, 16 ans après son premier titre mondial à Bercy.

Ludovic Fabregas

Ce qu'il a fait jusque-là : Révélation du Mondial après avoir profité du forfait de Luka Karabatic, le pivot du MHB a sauté sur l'occasion pour montrer qu'il n'était pas qu'un défenseur. Après deux premiers matches sans faute (8/8), il compte à la fin de la phase de poule 15 buts 4/4 contre la Pologne).
Ce qu'il peut encore apporter : Nouvel homme fort de la défense, le petit frère de Cédric Sorhaindo, promu, peut offrir de nouvelles solutions à l'attaque française.
Notre avis : Ce Mondial va clairement le faire changer de statut en équipe de France. A seulement 20 ans.
Mondial - Bilan 1er tour - Français les plus utilisés

Cédric Sorhaindo

Ce qu'il a fait jusque-là : Solide en défense, mais moins utilisé en attaque, le Barcelonais est pourtant irréprochable jusqu'à maintenant. Son travail de sape permet souvent aux Français d'obtenir des jets de 7 mètres. Ne reste plus qu'à les transformer.
Ce qu'il peut encore apporter : Son expérience et sa constance sont ses principales forces.
Notre avis : C'est quelqu'un sur qui on peut se reposer.

Adrien Dipanda

Ce qu'il a fait jusque-là : Peu utilisé avant son festival offensif (8 buts) contre la Russie, l'arrière droit de Saint-Raphaël, bien aidé par Nikola Karabatic et Daniel Narcisse, a d'abord fait taire les plus sceptiques avant de se rater un peu contre la Pologne.
Ce qu'il peut encore apporter : Impact player en attaque et contraint de se décaler au poste 3 en défense, après le forfait de Karabatic, il se démarque de Nedim Remili pour ses qualités à empêcher les assauts adverses.
Notre avis : Au vu de la concurrence à son poste d'arrière droit, sur lequel ça a le plus tourné, il doit confirmer à partir des huitièmes de finale.

Dika Mem

Ce qu'il a fait jusque-là : Arrivé en cours de compétition, il n'a joué que les deux derniers matches. Contre la Russie, il n'a eu besoin que de 5 minutes pour envoyer deux missiles. Contre la Pologne, ç'a été plus compliqué.
Ce qu'il peut encore apporter : Une alternative en cas de défaillance de Dipanda ou Remili. Dans la hiérarchie des arrières droits, il est clairement en queue de peloton. Pour l'instant.
Notre avis : Après avoir écourté ses vacances pour revenir dans le groupe, Mem prend ses marques pour sa première compétition chez les séniors.
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DIKA_MEM

Crédit: Eurosport

Nedim Remili

Ce qu'il a fait jusque-là : Après des débuts timides malgré une titularisation contre le Japon, il est monté en puissance. Pour ne pas se faire distancer par Adrien Dipanda au poste d'arrière droit, il s'est lâché contre la Russie en réussissant une très belle seconde période. Même chose contre la Pologne.
Ce qu'il peut encore apporter : Des solutions décisives au poste d'arrière droit. Ce qui avait cruellement manqué aux JO de Rio.
Notre avis : A 21 ans, il incarne déjà le futur des Bleus mais sait qu'il ne doit pas brûler les étapes.

Valentin Porte

Ce qu'il a fait jusque-là : Jusqu'à ce jeudi, c'est lui qui avait passé le plus de temps sur le terrain. Ses entraîneurs comptent énormément sur lui. C'est pour cette raison qu'ils l'ont dispensé de match contre la Pologne.
Ce qu'il peut encore apporter : On ne parlera pas de son comportement contre la Norvège et son énervement envers les arbitres en fin de partie. Il a dégoupillé une fois et s'est vite calmé.
Notre avis : Constant, il cherche encore son match référence.

Luc Abalo

Ce qu'il a fait jusque-là : Eprouvé par la préparation, l'ailier droit a mis quelques matches avant de rentrer dans sa compétition. Mais sa première période contre la Russie a rassuré tout le monde. On a hâte de le voir mettre le feu à Lille pour le huitième.
Ce qu'il peut encore apporter : Un peu de folie dans le jeu tricolore. A l'image de son kung-fu raté avec Guigou contre la Russie et celui réussi contre la Pologne.
Notre avis : Des jambes un peu lourdes en début de Mondial, mais il monte en puissance.
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Michaël Guigou, Ludovic Fabregas et Luc Abalo contre le Japon

Crédit: Panoramic

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