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"Unique", "expérience magique", "communion" : Les Bleus en ont pris plein les yeux à Lille

François-Xavier Rallet

Mis à jour 22/01/2017 à 08:02 GMT+1

MONDIAL 2017 – Pour leur premier match à Lille, les joueurs de l'équipe de France ont été impressionnés par l'ambiance qui a régné au stade Pierre-Mauroy ce samedi soir. Une soirée inoubliable pour Karabatic, une première à jamais gravée pour... Thierry Omeyer.

L'équipe de France proche de son public à la fin de France-Islande

Crédit: Panoramic

Dans le noir, ils sont rentrés dans l'arène les uns derrière les autres, Thierry Omeyer en premier de cordée, Dika Mem pour refermer la marche. Regardant droit devant eux, concentrés et focalisés sur ce quart de finale qui leur tendait les bras. Et ce n'est finalement qu'à l'issue du match, quand les lumières du stade Pierre-Mauroy se sont rallumées, que les Bleus ont pu se rendre compte de la beauté de l'écrin qui était le leur ce samedi soir.
"On a tous levé la tête et on s'est dit : 'Ouah, ça va haut", reconnaît le jeune Ludovic Fabregas. Pendant le match, tu ne penses pas à ce qui se passe autour. Tu es juste concentré sur ta performance." Son coéquipier Nedim Remili s'est lui aussi régalé d'évoluer dans une telle enceinte : "On a quitté Nantes avec un très beau souvenir. Là, on ne savait pas à quoi s'attendre… et c'était juste énorme, savoure le Parisien de 21 ans, auteur d'une très bonne seconde période. On a joué dans un stade de foot, c'est fou. Du foot, on en a tous fait petit, mais là, le faire pour du hand, c'est encore mieux."
On a pris le temps de savourer avec le public à la fin
Si les jeunes pousses tricolores ont apprécié d'évoluer devant 28 010 spectateurs, un record, leurs aînés n'ont pas caché leur bonheur non plus. Nikola Karabatic, qui a connu ça en Allemagne quand il jouait à Kiel, en a pris plein les yeux : "C'est unique et magique de jouer dans des ambiances comme ça. Enchaîner Paris, Nantes et maintenant Lille, avec un demi-stade de foot plein à craquer qui nous soutient, c'est inoubliable. La communion avec le public a été géniale."
Même son de cloche chez Michaël Guigou : "On a pris le temps de savourer avec le public à la fin. C'est exceptionnel, je suis fier d'avoir pu disputer un 8e de finale devant 28 000 personnes." L'ailier montpelliérain, qui a retrouvé toute son efficacité aux jets de 7 mètres, a également eu une pensée pour les générations passées et notamment les Barjots, champions du monde en 1995 : "C'est grâce à eux que, petit à petit, notre sport est devenu populaire et qu'on arrive à faire un Mondial d'une telle ampleur. Le handball peut être fier."
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Michaël Guigou (France) contre l'Islande

Crédit: Panoramic

Moi, ça ne m'était jamais arrivé
Geir Sveinsson a, lui aussi, apprécié de vivre un tel moment : "L'atmosphère était extraordinaire, vraiment phénoménale, a avoué le coach islandais à notre confrère Kevin Domas. C'est pour ce genre d'événements qu'on fait du sport. Pour la promotion de notre sport, c'est génial."
Du haut de ses 352 capes sous le maillot tricolore, Thierry Omeyer a avoué qu'il n'avait jamais connu ça : "Moi, ça ne m'était jamais arrivé. Pendant tout le match, le public a été derrière nous et nous a transportés. A la fin, quand on fête la victoire avec nos supporters, c'est exceptionnel. Ça montre que le handball peut faire venir 28 000 personnes dans un stade." CQFD.
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