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Kiel au Final Four

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ParEurosport

Mis à jour 29/04/2012 à 19:38 GMT+2

Deux clubs allemands, Kiel, le champion d'Europe 2010, et le Füchse Berlin, auteur d'un incroyable renversement de situation, ont complété dimanche le quatuor de qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des champions.

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Crédit: Eurosport

Ils seront accompagnés les 26 et 27 mai au Final Four à Cologne des Danois de Copenhague, qui avaient éliminé samedi le tenant du titre, le FC Barcelone, et des Espagnols de l'Atletico Madrid, finalistes l'an passé (sous le nom de Ciudad Real) et vainqueurs des Slovènes de Koper. Kiel, sorti en quart de finale par le Barça l'année dernière, va retrouver le Final Four grâce à sa victoire (33-27) sur Zagreb, qui avait obtenu le nul à l'aller (31-31) en Croatie. Les Croates ont encore déployé un beau handball très collectif, mais ils n'ont pu tenir la distance physiquement face à l'effectif plus conséquent des Allemands.
Le jeu croate s'est progressivement étiolé à un quart d'heure de la fin, et les gardiens de Zagreb n'ont pas réussi à mettre en échec les arrières de Kiel, le Tchèque Filip Jicha et le Français Daniel Narcisse. Le Füchse Berlin, de son côté, a réussi un authentique exploit en remontant un déficit de 11 buts face au club espagnol de Leon. Les Allemands, battus à l'aller 23-34, se sont imposés 29-18 dimanche, et se qualifient pour leur premier Final Four au bénéfice du nombre de buts inscrits à l'extérieur.
Les Berlinois peuvent dire un grand merci à leur gardien Silvio Heinevetter, irrésistible en première période avec 73% d'arrêts, un pourcentage hallucinant. Paralysés, les Espagnols se sont montrés loin de leur niveau de l'aller. Les Allemands ont aussi pris tous les risques en sortant dès le début leur gardien en phase offensive pour faire rentrer un septième joueur de champ. Après 26 minutes de jeu, Leon n'avait inscrit que 4 buts (11-4), et sans la bonne tenue dans les cages de Vicente Alamo, l'écart du match aller aurait pu être comblé à la pause. Berlin y est parvenu dès la 42e minute, mais un changement dans la défense espagnole a alors perturbé les Allemands. Dans une fin de match très tendue, c'est Heinevetter qui a fait la différence, compensant l'infériorité numérique de son équipe dans les deux dernières minutes.
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