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500 miles d'Indianapolis - Alonso : "C'est peut-être la plus belle course du monde"

ParAFP

Publié 28/05/2017 à 01:19 GMT+2

500 MILES D'INDIANAPOLIS - Fernando Alonso, qui s'élancera de la cinquième place sur la grille de départ dimanche, a découvert avec l'IndyCar des monoplaces "plus rapides" et un monde "différent" de ce à quoi il est habitué en Formule 1. L'Espagnol ne cache pas son impatience de disputer une course qu'il considère peut-être comme "la plus belle du monde."

Fernando Alonso à Indianapolis

Crédit: Getty Images

Quelles sont les principales différences entre votre Formule 1 habituelle et votre Formule Indy ?
F.A. : Ce sont deux mondes très différents en terme de pilotage: la voiture ici est préparée seulement pour courir sur un ovale avec très peu d'appui aérodynamique, très peu de résistance à l'air. On court en peloton en profitant toujours des aspirations, du trafic pour améliorer son temps ou pour dépasser, tandis qu'en Formule 1 c'est plus une course contre la montre, une lutte contre soi-même pour chercher les limites de la voiture dans des conditions idéales ou parfaites, sans avoir rien qui détruise la perfection de ce tour.
Laquelle est la plus facile à dompter ?
F.A. : En Formule 1, avec toutes les aides au pilotage ça semble un peu plus facile. Le niveau d'appui aérodynamique et la sophistication d'une F1 vous donnent aussi davantage de 'grip', la voiture est plus prévisible. Ici c'est plus brut. Tout est plus tourné vers la course, c'est vraiment plus rapide et différent. Mais au final, on a tous commencé en karting ou dans ce type de petites catégories, et ça manque en Formule 1, où tout est sous contrôle, chaque millimètre, chaque dixième de seconde. Ici le pilote a plus d'influence.
Quelle est votre objectif pour la course ?
F.A. : Pour le moment, je suis là pour vivre une belle expérience. Vous ne pouvez pas perdre de vue cet objectif. C'est l'une, ou peut-être la plus belle course du monde et vous êtes l'un des 33 pilotes au départ. Juste ça, c'est incroyable. Mais après quand vous fermez votre visière, vous n'aimez pas finir deuxième. C'est la même chose dans tous les sports, je pense. La priorité c'est de prendre du plaisir mais nous sommes tous des compétiteurs et quand nous sommes en piste nous voulons forcément faire le mieux possible.
Cette expérience à Indianapolis doit vous rendre le sourire après un début de saison médiocre en F1 ?
F.A. : Oui ça aide, ça vous change les idées par rapport à ce qui se passe en Formule 1. C'est une bonne chose pour l'équipe d'avoir cette nouvelle motivation. Mais l'objectif principal reste la F1, où nous devons améliorer notre position. La combinaison entre McLaren et Honda est extrêmement forte et pour le moment, nous sommes très en-dessous de ce que nous pouvons faire en terme de compétitivité en F1. A côté, les 500 miles d'Indianapolis donnent le sourire à tout le monde dans l'équipe.
Enfin, on l'a vu avec l'accident de Sébastien Bourdais, courir sur l'ovale d'Indianapolis n'est pas sans dangers. N'avez-vous pas une petite appréhension ?
F.A. : C'est du sport automobile: chaque course, chaque tour que vous faites derrière le volant dans n'importe quelle série, il y aura un facteur de danger. Mais quand vous sautez dans la voiture, vous fermez la visière et vous ne pensez jamais à cela. Vous faites tout pour gagner chaque kilomètre/heure possible.
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