Hänninen, leader menacé

Absent du Rallye d’Ypres, Juho Hänninen (Skoda) a fait honneur à son statut de champion en titre, vendredi, aux Açores. En tête à l’issue de l’étape 1, le Finlandais a conservé sa position de pointe sur les pistes de l’archipel volcanique, vendredi. Après les neuf spéciales au programme de la deuxième journée, il mène mais ne possède que 1.3 sec d’avance sur son dauphin, le Norvégien Andreas Mikkelsen (Skoda). Avant les cinq dernières ES, samedi, le scenario final est loin d’être écrit.

 Présent sur quelques épreuves IRC en 2011, Hänninen fait figure d’épouvantail à chaque fois qu’il se présente au départ. Vainqueur aux Canaries et en Ukraine en début de saison, le Finlandais a pris la tête du rallye des Açores dès la deuxième spéciale. Et ne l'a plus lâchée. Son principal adversaire, Andreas Mikkelsen, n’a toutefois pas abdiqué. Le Norvégien a signé cinq des neuf temps scratches de l’étape 2 et est en position idéale avant la dernière étape. « Cette journée s’est très bien passée, a lâché le dauphin de l’épreuve au point stop de l’ES12. Nous avons fait du bon travail et l’équipe aussi. » « Samedi sera une journée intéressante », a renchéri le leader de la 6e des 11 manches de la saison, loin de s'avouer vaincu.

 Derrière le duo de tête, la bataille fait rage pour l’obtention de la dernière marche du podium entre Bruno Magalhaes (Peugeot), vainqueur ici-même en 2010, et Jan Kopecky (Skoda). Au coude à coude toute la journée, les deux hommes ne sont séparés que par 4.9 sec. « Je suis très heureux de ma performance », a déclaré le Portugais sous la menace de son adversaire tchèque. « Je n’étais pas complètement en confiance par endroit, a expliqué de son côté Kopecky. Mais nous allons essayer (de prendre la 3e place, ndlr), samedi. Nous verrons bien. »

 Patrik Sandell (Skoda), longtemps accroché à la 5e place malgré sa position d’ouvreur, a rétrogradé à la 7e position dans l’après-midi. Le Suédois a reçu une pénalité d’une minute pour avoir pointé en avance au départ de l’ES9. Bryan Bouffier (Peugeot) en a profité pour remonter d’un cran (5e). Une position peu avantageuse pour le Français qui devra à son tour ouvrir la route, samedi, et donc balayer. Cinq spéciales sont au programme de la dernière étape du Rallye des Açores, cinq ES totalisant un peu plus de 87 kilomètres où tout reste encore possible.